De profundis d'Oscar Wilde

Christophe Truchi a adapté ce texte de deux cents pages pour nous en livrer la substance.
Le comédien, aidé de Marjolaine Humbert pour la mise en scène, efface l'extravagant Wilde, l'homme du monde, pour camper la figure d'un artiste meurtri, enfermé depuis deux ans. Un homme transformé par l'humiliation, la solitude, exalté par ses réflexions et son mépris pour la vie matérielle.
Oscar Wilde atteint ici l'essence de son âme et de son art.

Une confession sans pudeur d'Oscar Wilde dans un seul en scène qui plonge le spectateur dans les "profondeurs humaines" De profundis est d'abord une confession sans pudeur d'Oscar Wilde qui nous livre sans détour les faits qui l'ont amenés, lui le dandy, dans cette prison sordide où il est incarcéré depuis deux ans pour "Crime contre les bonnes moeurs".

Dans cette longue lettre adressée à Lord Alfred Douglas, son partenaire depuis trois ans, qu'il accuse d'être le responsable de son incarcération, Wilde revient aussi sur sa carrière d'écrivain, la religion, et enfin, les thèmes sur lesquels il désire s'exprimer dès sa sortie de prison...

Un seul en scène qui plonge le spectateur dans les "profondeurs humaines" et porte l'oeuvre la plus aboutie de la carrière de l'écrivain qui atteint l'essence de son âme et de son art. La souffrance a tué chez lui son vice suprême, la superficialité.