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Salle
où cet événement eut lieu :
Théâtre Clavel, 75019 Paris

Fin de terre

de Georges de Cagliari , mis en scène par Sara Veyron

Théâtre Clavel, Paris

- Cet événement n'est plus disponible à la réservation dans cette salle -

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Et si le changement climatique remettait en cause nos civilisations?

A la suite de phénomènes météorologiques, la presqu'île où habitent deux femmes dans une auberge-blockhaus et d'où elles ne sont pas sortie depuis deux ans, s'effondre lentement. Il n'y a plus ni village ni maison et la population est ramenée à une situation quasi préhistorique. Seule l'auberge reste encore debout. Le huis clos s'ouvre avec l'arrivée de personnes extérieures.










Quelques critiques de spectateurs :

Note des internautes :
9/10
4,5 avec 11 critiques
Bravo
80% Bien
20% Moyen
0% Décu
0%
Plus de critiques sur Fin de terre »

@504948 Inscrit depuis longtemps 29 critiques
Utile: Oui Non
-Utile en période électorale!
10/10

Pièce excellente, qui permet d'approcher ou d'envisager une vraie remise en cause des concepts de vie actuelle. Acteurs excellents, le texte n'est pas facile et cela est d'autant plus méritoire! Nos apprentis Présidents devraient s'en inspirer, en apprendre le texte par coeur et s'y référer chaque jour de leur futur quinquennat!
# écrit le 08/03/07 , a vu cet évènement avec BilletReduc.com


ctiti22 Inscrite Il y a 18 ans 2 critiques  
Utile: Oui Non
-une très bonne pièce
10/10

Bonjour Je vous conseille vivement cette pièce de théâtre ! et n'hésitez pas à en parler autour de vous !
# écrit le 26/02/07 , a vu cet évènement avec BilletReduc.com


@280786 Inscrit depuis longtemps 3 critiques
Utile: Oui Non
-Bon thême et excellente interprétation
10/10

Pièce à interpréter le plus largement possible ; sujette à réflexion.
# écrit le 22/02/07 , a vu cet évènement avec BilletReduc.com


Dhuoda Inscrit Il y a 18 ans 1515 critiques 92  
Utile: Oui Non
-Cette pièce remue
9/10

Très beau texte très bien joué, quelque peu visionnaire probablement, malheureusement... Et quel plaisir de (re)voir Yolande Folliot !
# écrit le 18/02/07 , a vu cet évènement avec BilletReduc.com


loque Inscrit Il y a 18 ans 5 critiques  
Utile: Oui Non
-A voir
9/10

Très beau spectacle. Le texte est joliment écrit, même si le propos n'est pas particulièremet original. Tous les acteurs sont excellent. Il faut y aller ! On passe une très bonne soirée.
# écrit le 14/02/07 , a vu cet évènement avec BilletReduc.com


Aurel Inscrite Il y a 17 ans 6 critiques  
Utile: Oui Non
-Un bon moment
7/10

De beaux textes et des acteurs imprégnés. Une bonne soirée en perspectie, même si on aurait aimé une mise en scène moins classique et une vision moins "Mad maxienne" de notre futur
# écrit le 12/02/07 , a vu cet évènement avec BilletReduc.com


@244830 Inscrit depuis longtemps 3 critiques
Utile: Oui Non
-A voir absolument
9/10

Très belle pièce magnifiquement interprétée. on passe un très bon moment en assistant à un véritable spectacle qui amène tout de même la réflexion sans pour autant que ce soit pesant. En résumé, courrez-y!
# écrit le 28/02/07


mj.pradez Inscrite Il y a 18 ans 16 critiques 2  
Utile: Oui Non
-Apocalypsaume...
8/10

Fin de terre Elles sont deux, l’une déjà dans la maturité de l’âge, météorologue, marginalisée à cause d’une présence et d’une personnalité trop forte aux yeux du commun ; l’autre, dans la fraîcheur de la jeunesse, rescapée d’un viol collectif commis par la horde de quelques nouveaux barbares, suppôts du diable nés de l’effondrement du monde. Folie des hommes fascinés par le profit ! Survivantes, recluses dans une sorte de cabaret-blockhaus, elles se protègent l’une l’autre, intègres et résistantes, libres et conscientes, fortes et fragiles malgré tout. Du côté de la vie : conscience, éthique, liberté, espérance d’un avenir restauré. Force de la pensée et de la foi face à la nature régressant à l’état originel d’un chaos, tempétueuse, déréglée, apocalyptique. Détermination et constance, fidélité aux valeurs de l’homme face à la disparition autour d’elles de la civilisation, constructrice pourtant si longtemps tenace du Droit au bénéfice des hommes. Elles sont là, dans un temps suspendu à l’effondrement de leur falaise du bout du monde jusqu’à l’arrivée de John Voltness, une vieille connaissance, ministre chargé de mission, accompagné de sa terrifiante épouse, et le jeune Radjick, un pied dans la barbarie, un dans la liberté, l’aptitude à aimer toutefois vivante, comme rescapée… Précarité des empires : à voir les civilisations disparues, les hommes d’aujourd’hui pourraient bien avoir assez d’imagination ou d’angoisse pour craindre de voir leur monde se néantiser à son tour. Illusion, utopie de le croire ? Beaucoup pourtant devant l’évidence du bouleversement climatique, d’une pollution grandissante, l’urgence d’un réveil collectif, d’une anticipation avant l’irréparable et le sans retour pour l’humanité, tentent, du lieu de parole qui est le leur, de mobiliser. Sara Veyron, avec les moyens modestes qui sont visiblement les siens, le décor est réduit, les costumes, les accessoires et la création lumière limités, dirige fort intelligemment ses cinq comédiens dont aucun ne donne le sentiment de n’être que de gentils amateurs, pleins de bonne volonté. Le jeu de chacun, faisant circuler la parole de Georges Cagliari avec netteté, porte très professionnellement ce cri d’alarme quant à cette folie des hommes de croire qu’ils sont immortels. Libres de laisser libre cours à la souveraineté de tous les désirs ? Non ! Sans respect des lois de la nature, de son inimaginable et admirable complexité ? Naufrage programmé ! Jean-Louis Jenner peut regretter avec justesse le manichéisme de la pièce. Il reste que cette simplicité, au regard de la tension qui émane de la salle et de ses sursauts lorsque la terre semble bouger, rapproche le public des grands dangers que court, comme jamais, le jardin planétaire, bientôt peut-être désert ou dépotoir planétaire. Jean de Coninck et Jochen Haegele sont particulièrement remarquables par leur présence et leur intelligente compréhension de leur rôle. Le premier incarne avec une grande présence et une intelligence du texte et du rôle ce ministre déchiré par un dilemme. Survivre en s’accommodant d’un pacte avec le mal ou disparaître dans une réconciliation avec soi et ce qu’on avait de meilleur ? Jean de Coninck, fort distingué, juste dans ses regards, ses postures, ses intonations, ses répliques est très convaincant dans l’évolution de son personnage glissant d’une lucidité cynique et désabusée à une émotivité retrouvée conduisant à l’acceptation de son naufrage final. Pourquoi ne le voit-on pas au théâtre plus souvent ? Le second, notamment par sa voix, sa diction, un physique agréable, incarne avec naturel, débarrassé des tics d’école, ce jeune Attila qui, aliéné d’abord à la loi du plus fort, se convertit à d’autres forces porteuses peut-être d’un avenir plus radieux, restauré. Annick Roux, en jouant sur l’excès et la caricature de manière très volontaire et étudiée, de tics en grimaces, de déplacements mécaniques et corsetés en convictions monstrueuses formulées dans une certitude sidérante sans l’harponnage possible d’un doute salvateur, sert avec efficacité la mise en scène de cette folie. Yolande Folliot et Hélène Bizot renforcent le jeu de tous par la mesure ou la sincérité qu’elles apportent. Cette pièce, accessible à tous, trouve pleinement son sens dans une époque à les dangers du progrès sont très sensibles, de plus en plus lisibles par tous. Par ce huis-clos inquiétant, cette montée risquée sur l’Arche de Noé, Georges de Cagliari et Sara Veyron nous poussent pour certains à vouloir en savoir encore plus sur les maux de la terre… et le livre d’Hubert Reeves à cet égard est un bien précieux allié pour nous sortir de notre torpeur et de notre fatalisme et notre irresponsabilité, Mal de terre. Et pourtant, que la terre est belle ! Les tigres, les pumas, un guépard, les baleines, la mer, les Himalaya, un pissenlit, un flocon de neige, un manchot empereur… Marie-José Pradez -
# écrit le 25/02/07


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Pour Tout public

Théâtre contemporain

Langue : Français
Durée : 90 minutes soit 01h30





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