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Salle
où cet événement eut lieu :
Espace Paris Plaine, 75015 Paris

Le barbier de Séville
Espace Paris Plaine

de Gioachino Rossini , mis en scène par Jean-Gustave François

Espace Paris Plaine, Paris

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En ce moment dans cette salle :


Critiques de la presse



[...] Il devait faire aussi chaud , en cette après-midi d'août à Bréau, qu'une nuit d'été à Séville. De nombreux éventails ventilaient l'air du temple où la compagnie De Bouche à oreille présentait son spectacle Le barbier de Séville, opéra en deux actes de Rossini. Jean-Gustave François, ancien interprète de rôles lyriques, a signé la mise en scène de ce spectacle. Les décors étaient simples, les costumes modernes. Il a surtout insisté sur les jeux de rôle, les mouvements qui suivent le rythme de la musique endiablée. « Grâce à son étourdissante et joyeuse machinerie musicale, Rossini nous fait oublier, ou du moins relativiser pour un moment, les moyens peu louables auxquels ont recours les habitants de cette maison, soit pour se faire aimer, soit pour conforter leur situation financière », déclare-t-il. Les interprètes sont tous des virtuoses issus de conservatoires prestigieux. Julien Florès, ténor, campe un comte Almaviva séduisant. Pierre-André Cabanes, fidèle des spectacles donnés à Bréau, a beaucoup travaillé sa superbe voix dans le rôle de Figaro. Nana Sawauchi, jeune Japonaise soprano, a fait l'unanimité dans le rôle de Rosine. Bernard Vitrac, baryton, était excellent dans le rôle de Bartholo. Xin Wang, jeune Chinois baryton-basse, a époustouflé l'assistance dans l'air de La calomnie. Anne Chebrou, mezzo-soprano, est la narratrice du spectacle et interprétait la servante Berta. Mohamed Zergaoui, baryton, a interprété avec talent Fiorello et l'officier. Enfin, Stella Souppaya, nouvelle venue, a dirigé avec brio toute la troupe. MIDI LIBRE (Edition du 28 août 2010)[...]



[...] Le parti pris de la mise en scène dynamique de Jean-Gustave François, colorée et humoristique, s'accordait parfaitement avec l'état d'esprit voulu par Rossini. Cette légèreté apparente ne laisse pas pour autant de côté les airs virtuoses, dont certains sont entrés dans la mémoire collective, et les parties instrumentales à couper le souffle, sous les doigts de Stella Souppaya au piano, qui assurait également la direction musicale. La représentation a ravi le public par son humour et sa joie de vivre. MIDI LIBRE (Edition du 29 août 2010)[...]