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Salle
où cet événement eut lieu :
Théâtre de l'Opprimé, 75012 Paris

L'espèce Humaine

de Robert Antelme , mis en scène par Claude Viala

Théâtre de l'Opprimé, Paris

- Cet événement n'est plus disponible à la réservation dans cette salle -

9 critiques avec une note globale de
9/10

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@350705 Inscrit depuis longtemps 2 critiques
Utile: Oui Non
-A la hauteur
8/10

Texte très beau mais très dur, j'avais lu le livre et avais peur que la pièce ne soit pas à la hauteur!! C'était magnifique, très émouvant sans aucun pathos déplacé! Merci et Bravo à l'équipe...
# écrit le 04/05/06 , a vu cet évènement avec BilletReduc.com


@316444 Inscrit depuis longtemps 6 critiques
Utile: Oui Non
-Magnifique
9/10

Un très grand texte, porté avec force par trois comédiens remarquables. Le dépouillement de la mise en scène fait naître une atmosphère pleine de ferveur. Ni mise à distance, ni voyeurisme malsain: le spectateur est convié à une expérience existentielle... mais cela reste très accessible!
# écrit le 10/04/06 , a vu cet évènement avec BilletReduc.com


daltonino Inscrite Il y a 18 ans 4 critiques  
Utile: Oui Non
-l'espece humaine
8/10

Tres beau texte d'Antelme, bien mis en valeur par la qualité des comédiens, malgré l'aspect un peu statique plus proche de la lecture, de la narration. De ce fait , peut être un peu trop long. Mais tout de même bravo aux trois comédiens pour ce difficile exercice.
# écrit le 09/04/06 , a vu cet évènement avec BilletReduc.com


mnp Inscrit Il y a 18 ans 3 critiques  
Utile: Oui Non
-les déportés politiques
9/10

un texte très fort servi avec talent ...les comédiens glissent de la lecture au jeu et on les voit , ces déportés qui tentent de survivre , coûte que coûte ...
# écrit le 04/04/06 , a vu cet évènement avec BilletReduc.com


@358610 Inscrit depuis longtemps 1 critique
Utile: Oui Non
-Un pari impossible et réussi
9/10

J'avais lu le texte de Robert Antelme il a quelques années déjà et c'est un texte fort, dur, et nécessaire. Un témoignage, et un témoignage littéraire. Je pensais l'adaptaton théâtrale extrêmement difficile, pour ne pas dire impossible, voire ratée d'avance. Et c'est tout le contraire que j'ai vu. L'adaptation n'aurait pu être plus juste, entre lecture et interprétation, servie par trois acteurs sobres et eux aussi extrêment justes. Mon ami, qui m'accompagnait et qui ne connaissait pas du tout l'oeuvre, a lui aussi été percuté de plein fouet par la force texte et de son interprétation.
# écrit le 14/04/06 , a vu cet évènement avec BilletReduc.com


@355716 Inscrit depuis longtemps 1 critique
Utile: Oui Non
-une très bonne surprise
9/10

il est rare que le théâtre contemporain rende avec autant de tact grâce à un texte aussi pur et aussi fort que celui de Robert Antelme. sur un sujet aussi tendu que la shoah, la metteur en scène réussit parfaitement à rendre la simplicité et la sensibilité d'un texte puissant et epli d'une émotion vraie. Bravo.
# écrit le 07/04/06 , a vu cet évènement avec BilletReduc.com


@359710 Inscrit depuis longtemps 1 critique
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-Voyage au bout de la mémoire collective
10/10

Plongez dans les souvenirs de l’Histoire avec une grandiose adaptation de l’Espèce Humaine, d’après l’œuvre de Robert Antelme. Loin de s’avérer un voyage au bout de l’enfer, deux heures stupéfiantes, magistrales et bouleversantes filent sous nos yeux éberlués. Plongés au sein de la terrible réalité d’un camp, où les saisons qui s’égrènent paraissent une éternité. Combien laissent échapper des larmes d’émotions en foulant les lieux où des hommes se battirent pour la liberté ? La seconde guerre mondiale bouleverse nos mémoires. De proches générations l’ont vécue. L’horreur des camps de concentration ou de prisonniers de guerre demeure pesante. Les hommages aux victimes de ces horreurs de l’humanité s’intensifient : stèles, musées, films de La Liste de Schindler à Nuit et Brouillard. S’y joint la place occupée par le théâtre. En adaptant une œuvre littéraire saisissante, Claude Viala lance un défi à notre conscience du passé et à notre faculté de se souvenir. Elle dresse un tableau magistral de ce quotidien, ballotté entre la vie et la mort. Ereintant périple, criant de vérité Saisissante dès son entame, la pièce ne connaît aucun temps mort, criante de vérité. Littéralement « théâtransportés », on s’embarque pour cet étourdissant voyage. Premier symbole, l’arrivée des trains qui n’ont rien de fantômes. Bondés, aux odeurs nauséabondes, ils privent de la liberté. Les trois comédiens assument avec une conviction étonnante et sidérante, ce lourd tribut qui émane de ce témoignage écrit. Leurs regards perçoivent tout. La situation se nourrit de leurs paroles. L’émotion palpable s’accentue au moindre geste. La présence invisible du soldat allemand qui scrute, impose, hante la scène. L’esprit de la mort plane, car fatale. La souffrance et la fatigue se subissent. Les lèvres se dessèchent au fur et à mesure qu’ils expliquent minutieusement le rôle tenu par cette soupe si belle, condamnée à disparaître inlassablement, tandis que la purée de fève se dépose sur la paroi des gamelles. Ceux qui vécurent cette terrible et amère réalité ne nous émouvraient à moins. C’est dire combien les prestations respectives de Geoffroy Barbier, Alain Enjary et Hervé Laudière apparaissent phénoménales. Impossible de sortir indemne de cette aventure, où planent toutes ces tensions dues à l’incertitude perpétuelle du lendemain. Tout chavire en un éclair Trop rarement le théâtre tiré d’une œuvre littéraire s’exprime si intensément. La mise en scène choisie par Claude Viala ne nécessite pas d’artifices. Sobre, elle se suffit à elle-même. Un lieu unique, où trois personnes attendent assis autour d’une table, l’entrée du public. Ils se retrouvent pour étudier cette œuvre, en notre présence. La cafetière chauffe. La lecture commence. Soudain tout bascule, chavire, en un éclair. Le livre se referme. Pas de tergiversations possible ! Rien ne permettra de lâcher prise, à l’image des plus captivants flash back du cinéma ou des voix off qui attisent notre concentration, sans ralentir le rythme. Exercice périlleux, mais l’envoûtement s’avère total. Une musique live au service de cet hymne à la vie Que les sceptiques se rassurent. Le temps ne compte plus, depuis cette arrivée des trains au sifflement étrange, jusqu’aux coups de canons qui résonnent au loin et annoncent la libération. Plus de frontières entre l’univers de décryptage de l’œuvre et la réalité de l’Histoire. Autre atout indéniable, le rôle magistral tenu par la musique live de Christian Roux, idéalement au service de la pièce. Des notes sourdes, graves, saisissantes et espacées qui accompagnent la ruée vers le rab, la peur du capot, les souffles dans la nuit, voire l’écho du Temps des Cerises. Une mélodie qui réconforte, avec la fin de l’hiver, les oiseaux qui sifflent. Mais rappelle que la lutte contre le relâchement et la mort reste présente. Entre poésie et hymne à la vie, des cris de douleurs à la flamme de l’espoir, cette version de l’Espèce Humaine compte incontestablement parmi les pièces qui restent gravées dans vos mémoires, parce qu’elle bouleverse notre cœur et porte l’émotion à son summum. Christophe A
# écrit le 14/04/06


@246933 Inscrit depuis longtemps 35 critiques
Utile: Oui Non
-L'espèce humaine
Après avoir entendu ce texte bouleversant, très bien mis en espace,les spectateurs sont restés silencieux avant d'applaudir. Ils n'arrivaient pas à se lever, à partir...quelque chose les unissait, ils n'avaient pas envie de se séparer.
# écrit le 15/04/06 , a vu cet évènement avec BilletReduc.com


@324738 Inscrit depuis longtemps 2 critiques
Utile: Oui Non
-de l'inocuité de l'horreur...
En premier lieu est le chef d'oeuvre de Robert Antelme, un des livres incontournables en terme de témoignage sur la déportation. Ensuite vient la tentation de transposer l'oeuvre, dans le but légitime de la donner à entendre à un public qui aurait pu passer à côté du livre. Une intention louable a priori. Claude Viala, la metteure en scène, base d'ailleurs sa démarche sur ces deux axes : "Ce qui m'a frappée en lisant et relisant ce texte, c'est que j'avais l'impression del'entendre. Il me semblait qu'il était fait pour être dit à voix haute et entendu". Sur ce point, Claude viala a vu juste : tout lecteur de "l'espèce humaine" ressent probablement, à un moment ou un autre, l'envie de lire à voix haute. "Le théâtre permet cela, d'être ensemble, de se reconnaître, de comprendre et de prendre des forces pour ce qui est à venir". Et c'est là, il me semble, la grande limite de la démarche. Parce que "l'être ensemble" du théâtre ne va plus de soi aujourd'hui, et ne prend sens que dans la mesure où le dispositif de la pièce incite les spectateurs à une immersion dans le spectacle. Or, sans remettre aucunement en question la performance des comédiens (et encore moins le texte), il faut bien reconnaître l'évidente limite de ce spectacle : en tant qu'il donne simplement à entendre, à plusieurs voix, des tranches de vie du calvaire de Robert Antelme, nous sommes d'un bout à l'autre témoins extérieurs d'une horreur qui nous est en définitive étrangère. Le problème est hélas consubstantiel à l'exercice de la lecture jouée. Autant l'acte de lecture peut créer un lien intime entre le texte et son lecteur, par la rumination intérieure qu'il produit à partir des mots de l'auteur, qui viennent imprégner la conscience, autant la position de spectateur/auditeur de ces mots nous met dans une position paradoxale : celle du spectateur de mélodrame, qui va sortir du spectacle avec une émotion qui lui fera dire "ah la la, c'est terrible, le calvaire de ces hommes", ou encore "c'est fou, ce que des hommes sont capables de faire à d'autres hommes". Certes, mais en 2005, c'est un peu court. Et c'est là finalement la clé du problème, qui dépasse de loin ce spectacle en particulier : sans aucun doute, les témoignages écrits sont vitaux en tant que matériau de la réflexion individuelle et leur existence doit à ce titre être éternellement rappelée. Mais pour autant, leur simple transposition au théâtre ne présente plus aujourd'hui le moindre intérêt : d'une part parce que cette transposition ne nous apprend rien que nous ne sachions déjà, et d'autre part parce que le théâtre se doit d'expérimenter sur le sujet des formes qui génèrent des questionnements nouveaux. Mais c'est un travail plus long, plus difficile, et qui ne recueille pas systématiquement la bénédiction des organismes chargés de veiller sur la mémoire de la shoah. Claude Viala apprécie Robert Antelme, "résistant jusqu'au bout, témoin à la fois de l'inhumanité dans l'homme mais aussi de l'unicité, de l'indivisibilité de l'espèce humaine". Soit. Mais cette indivisibilité, loin d'aller de soi dans le monde d'aujourd'hui,mérite d'être questionnée en mettant en regard des textes antagonistes, une époque et une autre, et surtout en créant des personnages tiers, actuels, sommés de s'interroger et de se positionner. C'est à ce prix seul que le spectateur pourra produire, à partir d'émotions douloureuses suscitées par un spectacle, une réflexion autonome et libre.
# écrit le 14/04/06 , a vu cet évènement avec BilletReduc.com


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