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Nous avons déshabillé Macbeth. Nous l'avons défait des parures de la tragédie. Nous en avons fait une grande fête...
Comme une histoire au coin du feu pour se faire peur et affronter la part maudite qui nous habite.
Quels que soient les bouleversements qui nous balayent, les tempêtes que nous traversons, nous n'échappons jamais à nous-mêmes. C'est l'histoire d'une chute. Celle d'un homme qui se retrouve emporté dans un dessein qui n'est pas le sien, qui se trahit de toutes les façons possibles, qui va au-delà de l'horreur dans un mal absolu, pour enfin réaliser son souhait: tomber. Il n'y a pas de démon, pas de sorcière, ni de malédiction qui puissent égaler la monstruosité d'un homme perdu. Mais quel bonheur de pouvoir invoquer ces figures. Ces alibis dont nous nous servirons comme prétexte pour créer un théâtre d'artifice délicat et cruel. Si il y a là trahison, elle est assumée. C'est celle de la tragédie. Nous voulons rire du mal, l'exorciser dans un grand feu de joie pour mieux nous en défaire. Peut-être que dans ce déchaînement d'effets techniques, dans cet enchaînement des corps et des artifices nous parviendrons à arrêter la machinerie. Et peut-être pourrons-nous sur cette scène de pacotille, nous confronter à la bête et rire de sa chute. Entre fantasme et cauchemar, dans un univers d'une fausseté affirmée, soudain se livrer à nu et partager dans un souffle cette intimité, sourire aux lèvres évidemment.