Jacques Bonvin dans Nul n'est Helvète dans son pays

Une vache, qui est une reine, et une vigne de Malvoisie suffisent à son bonheur.

Jusqu'au jour où il doit quitter son village et découvre ainsi l'étranger. Pour lui, l'étranger c'est: Lausanne! Tout l'étonne ; le comportement des gens, les ascenseurs, les magasins, le métro. Il voit ce qu'on ne sait plus voir. Il observe, sans juger, ces êtres modernes et bizarres que nous sommes devenus. Un personnage drôle, attachant et authentique à la Pagnol, avec la sincérité d'un Bourvil.

C'est son affection pour son village de Chermignon, ses personnages, ses coutumes, ses traditions, et son accent que Jacques veut montrer et faire entendre. En patois : Dè tchiouzè déchè... En français: Des choses pareilles!

Le monde va trop vite, les coutumes disparaissent, tout se ressemble et les gens pensent la même chose...

A l'heure de la retraite, Jacques Bonvin prend le chemin de l'humour avec un certain succès dans son pays. Des échos positifs rencontres sur les scènes libres parisiennes sont nés cette envie de " descendre en bas à Paris ".