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Paris au siècle des Lumières

Pour Saint-Saëns, Jean-Philippe Rameau était le plus grand génie musical que la France ait alors produit. Ce fils d'organiste donna à l'opéra l'envol que l'Italie n'avait pas su lui apporter, en composant en 1737 une tragédie lyrique en cinq actes, Castor et Pollux, puis en 1751 une pastorale héroïque, Acanthe et Céphise.

Mozart avait tout juste 22 ans en 1778 lorsqu'il créa à Paris la musique de ballet Les Petits Riens, ainsi que son Concerto pour flûte et harpe en ut majeur K.299. Une musique "mondaine remplie de noblesse", interprétée par Juliette hurel à la flûte et Isabelle Moretti à la harpe.

Bruno Procopio dirigera enfin la Symphonie à dix-sept parties de François-Joseph Gossec, partition majeure de la symphonie romantique française à l'époque de Napoléon. Entre classicisme et premier romantisme, la virtuosité énergique de Gossec s'emparera de nous.