78 tours est une invitation à parcourir les sillons du temps, en visitant la machinerie à l'oeuvre dans le geste poétique, telle la mécanique d'une boîte à musique.
La chorégraphe Camille Desmarest propose ainsi à Jean Guizerix de se livrer à une véritable paléontologie chorégraphique.
La pièce met en scène les empreintes laissées par les états de corps et la galerie de personnages traversée par le danseur Étoile au fil d'une carrière nourrie de répertoires aussi bien classique que contemporain.

La diversité qui caractérise le parcours de Jean Guizerix déborde des frontières de la danse, pour cet artiste qui a également vogué sur les rives de l'écriture (poésie, nouvelles...), des arts plastiques, ou du cirque.
C'est cette dimension poétique qui irrigue tout aussi bien les pratiques artistiques que la vision de la vie de Jean Guizerix, que Camille Desmarest s'attache à mettre en lumière.

Il se fait ainsi tour à tour burlesque ou céleste, génie trouve-tout ou savant cosmique, clown de danse malicieux dont les clins d'oeil chorégraphiques foisonnent et se déploient dans ce spectacle unique.