Figures de Théâtre | Laurencine Lot Dorothy's Gallery - American Center for the Arts Affiche

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Salle
où cet événement eut lieu :
Dorothy's Gallery - American Center for the Arts , 75011 Paris


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1 critique

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mj.pradez Inscrite Il y a 18 ans 16 critiques 2  
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-L'Oeil et le Talent : Portraits immortels.
Figures de Théâtre : Laurencine Lot L'Oeil et le Talent : Portraits immortels. Dorothy's Gallery, Sa Directrice, ses collaborateurs et collaboratrices ainsi que l'adorable petit Bull Terrier américain, nous offrent encore de très jolis moments quand ils ne sont pas grands. Accueil parfait, chaleur et attention, et belles propositions, dans la continuité, dans ce quartier de la Bastille très animé et chargé à jamais. Pour peu,on entendrait les sans-culottes déchaînés à la conquête, sans le savoir exactement, de la Démocratie. Et l'on voit le résultat heureux de leurs luttes. Dans cette petite Galerie, fraternisent la grande Amérique, avec ses débats, ses musiciens pleins d'audace et de forces, sa vitalité et ses contradictions engendrant la marche dialectique de l'Histoire et la millénaire et somptueuse Asie. Enrichie de ses crises et ses tragédies les plus fortes, Hiroshima en tête, elle trouve en elle la force des renaissances, tel le Butô, cri majeur nouant tradition et modernité, beauté des corps et des expressions et effroi et révolte, reptation et élévation. S'y joint L'Europe, associée, avec son théâtre, du plus léger au plus intense. Les arts se croisent, jouent ensemble. Et Laurencine Lot enchante par ses photographies. Série magistrale avec son travail sur Carlotta Ikeda. Rencontre fasteuse de la Danse poussée à la perfection et l'Oeil captant, dans la lumière ou la nuit, la gravité des gestes, l'espace où le corps délié devient, dans ses torsions et ses déchirements, le porteur de la grâce. Laurencine Lot garde le cap de l'exigence et de la Beauté au travers de ses nouveaux portraits de Comédiens. Grâce à elle, la mort est comme vaincue. Marie Casarès est là, dans son énergie, son éclat, sa joie ou ses douleurs. Le Temps passe. Par lui et sa Vie sculptée, l'Actrice est constamment belle. Tricherie absente. Aura de Laurent Terzieff, lignes pures, visage doux, beauté divine, regard profond, poésie et nostalgie, traits et âme superbes, intégrité. Ni inflation du moi, ni arrogance. La rectitude de tout. Michel Bouquet, l'intelligence, la compréhension et l'interprétation du rôle sans décalage ni fausse note. Rien de surfait, de surjoué. Justesse et finesse. Les personnages deviennent vivants tellement la saisie de l'instant est performante. Textes, voix des auteurs et des interprètent se rappellent à la mémoire de ceux, privilégiés, qui ont été honorés de les entendre, de les applaudir, remués au plus profond d'eux-mêmes. Les photographies de Laurence Lot sont pareilles, avec les moyens de la photographie et non de la Peinture, à des tableaux de grande esthétique et de force offerte, née du talent de tous. Auteurs, interprètes, costumières, régisseurs, photographe construisent ainsi un de ces sublimes héritages. Femmes ou hommes y deviennent des reines et des rois, des archétypes, des allégories, des porteurs de valeurs, les miroirs de nos contradictions et de nos aspirations. L'Aventure y est, pour notre joie, collective, contrairement à celle du Peintre, condamnée par la nature de son Oeuvre à un chemin plus solitaire, mais pour une même quête de Beauté, d'harmonie. Merci à la Dorothy's Gallery, à Dorothy Polley, comme à tous ceux qui concourent à ses moments si réussis. Adresse à garder, programmation à suivre. Ce texte aussi en hommage au Peintre René Pradez qui connaissait bien Monique Dorcel et Charles Gonzalès qui auraient eu plaisir à les entendre ainsi que les textes de Joyce qu'il avait tant lus. Peintre et Premier Prix d'Art dramatique, en 1958, entre autres, dans sa jeunesse à Liège. Les hommes disparaissent mais les Oeuvres les immortalisent. marie-josé pradez
# écrit le 11/11/13


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