
Une fête foraine. Une gamine, seule, à un stand de tir. Un ami de son frère arrive, il est supposé la surveiller. Elle accepte de lui donner la main...
Une fête foraine. Une gamine, seule, accrochée à sa carabine, à un stand de tir : elle veut le gros dauphin en peluche. Un ami de son frère arrive. Il est supposé la surveiller, la protéger, qu'il ne lui arrive rien. Progressivement, le trouble s'installe entre eux. Finalement, la gamine accepte de suivre le jeune homme pour aller manger une barbe à papa en sa compagnie. Sur le chemin, elle accepte également de lui donner la main. Ce simple geste provoquera l'irréparable.
Note de l'auteure : "Ce n'est pas une réparation. Ce n'est pas une résilience. Parce qu'il y a des points de non-retour, des intolérables. Parce qu'à la violence extrême ne répond pas l'espoir, ni la compassion, ni la compréhension. Parce qu'il y a des choses qu'on ne peut pas sauver, des irréparables. Parce que l'irréparable ne doit pas être un renoncement. Parce que quand on a été tiré trop bas il n'y a pas de sortie par le haut, il faut éclater le mur à la dynamite pour se sortir du trou. Parce que l'Histoire a canonisé Martin Luther King et diabolisé Malcom X, alors que l'un n'aurait pas pu se faire entendre sans l'autre. Parce qu'on exhorte les soumis-e-s à la non-violence, au silence, à l'humour, à la patience, afin d'éviter que les forces ne se renversent. Parce que les femmes qui usent de la violence deviennent aussitôt des monstres. Parce que ça ne peut plus se passer comme ça. Parce qu'à la violence répond la violence, implacable, furieuse.
Le point de départ de l'écriture, c'est l'histoire d'une enfant de onze ans qu'un tribunal français a reconnue consentante à son propre viol. (...)" Pauline Peyrade
Dans le cadre du festival SPOT #7
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Pour un public adulte,
Langue : Français
Note de l'auteure : "Ce n'est pas une réparation. Ce n'est pas une résilience. Parce qu'il y a des points de non-retour, des intolérables. Parce qu'à la violence extrême ne répond pas l'espoir, ni la compassion, ni la compréhension. Parce qu'il y a des choses qu'on ne peut pas sauver, des irréparables. Parce que l'irréparable ne doit pas être un renoncement. Parce que quand on a été tiré trop bas il n'y a pas de sortie par le haut, il faut éclater le mur à la dynamite pour se sortir du trou. Parce que l'Histoire a canonisé Martin Luther King et diabolisé Malcom X, alors que l'un n'aurait pas pu se faire entendre sans l'autre. Parce qu'on exhorte les soumis-e-s à la non-violence, au silence, à l'humour, à la patience, afin d'éviter que les forces ne se renversent. Parce que les femmes qui usent de la violence deviennent aussitôt des monstres. Parce que ça ne peut plus se passer comme ça. Parce qu'à la violence répond la violence, implacable, furieuse.
Le point de départ de l'écriture, c'est l'histoire d'une enfant de onze ans qu'un tribunal français a reconnue consentante à son propre viol. (...)" Pauline Peyrade
Dans le cadre du festival SPOT #7
La distribution du spectacle ✨
Auteur(s) :
Pauline Peyrade
Mise en scène :
Anne Théron
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À propos de À la carabine
L’événement À la carabine de type Théâtre contemporain, organisé ici : Théâtre Paris-Villette -
Paris, n'est plus disponible à la vente.
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