" Il a tout ce que je veux d'un batteur ", dira Miles Davis lorsqu'il le rejoindra dans les 70's...Ce pour 13 ans !
Un record! Cette légende de la batterie rendra hommage à l' inventeur du be-bop moderne à la batterie et repart sur la route des succès d'Art Blakey de " Moannin " à " Buhaina Chant "
"Au Japon , on le nommerait, on le nomme, Trésor National Vivant. Il est né à Richmond, Virginie, en 1944, le 18 janvier. Il a une bobine de second rôle pour un film de Melville. Les musiciens l'appellent "Al Foster". C'est un génie placide. La batterie placée très bas. Des cymbales au diamètre outrecuidant. Un jeu de mains, un jeu de poignets, de balais, de baguettes, à fondre . L'art de danser la chanson toute. Dans tous ses possibles, toutes ses résonnances, avec joie, sans fioriture aucune. Tout au contraire. Au centre des cuivres et des peaux, on l'aperçoit, lui, Al Foster. Il ne cherche nullement à apparaître , un sourire à mourir derrière quoi il disparaît. C'est tout.
Il s'appelle Al Foster, et plutôt que de déclarer le déclin, le passé, la mort ou que sais-je, du jazz, on devrait courir le voir d'urgence. Car la musique que dégaine Monsieur Aloysius Foster se voit à l'oeil nu. Son air de voyou sincère et d'amant du tempo. Treize ans chez Miles Davis , une encyclopédie de groupes et d'enregistrements aux côtés des plus grands – Sonny Rollins , McCoy Tyner , Jackie McLean , Joe Henderson, bla bla bla – n'impressionnent assez personne en France pour présenter Aloysius Foster , dit Al Foster, en gloire. Signe intéressant des temps, parfaitement concordants avec les temps qui courent. Sachez-le, c'est un pur scandale...
D'un autre côté, voir , admirer , Al Foster en club, afro-américain de base né en Virginie, phénoménal mathématicien des rythmes, pur satrape d'honneur de la pataphysique du jazz romantique en voie de disparition, est une chance. Autant ne pas se priver ..." Francis Marmande "Le Monde"
Tel le maître tambour qui a révélé tant de talents (Clifford Brown, Lee Morgan, Wayne Shorter, les frères Marsalis, Terence Blanchard,...) Al Foster a su à son tour s'entourer et révéler de jeunes prometteurs ...A la tête d'une bande de jeunes " cats " remarqués sur la scène des clubs de New York, il rendra hommage à l'un des inventeurs du style de batterie moderne, qui fut l'un des piliers du genre.Il repart sur la route des succès d'Art Blakey de " Moannin " à " Buhaina Chant ".
AL FOSTER(dm)
Godwin Louis (as)
David Bryant (p)
Daryl Johns (b)
A Savoir :
La contremarque imprimée est obligatoire pour retirer les billets.
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Pour tout public
Langue : français
"Au Japon , on le nommerait, on le nomme, Trésor National Vivant. Il est né à Richmond, Virginie, en 1944, le 18 janvier. Il a une bobine de second rôle pour un film de Melville. Les musiciens l'appellent "Al Foster". C'est un génie placide. La batterie placée très bas. Des cymbales au diamètre outrecuidant. Un jeu de mains, un jeu de poignets, de balais, de baguettes, à fondre . L'art de danser la chanson toute. Dans tous ses possibles, toutes ses résonnances, avec joie, sans fioriture aucune. Tout au contraire. Au centre des cuivres et des peaux, on l'aperçoit, lui, Al Foster. Il ne cherche nullement à apparaître , un sourire à mourir derrière quoi il disparaît. C'est tout.
Il s'appelle Al Foster, et plutôt que de déclarer le déclin, le passé, la mort ou que sais-je, du jazz, on devrait courir le voir d'urgence. Car la musique que dégaine Monsieur Aloysius Foster se voit à l'oeil nu. Son air de voyou sincère et d'amant du tempo. Treize ans chez Miles Davis , une encyclopédie de groupes et d'enregistrements aux côtés des plus grands – Sonny Rollins , McCoy Tyner , Jackie McLean , Joe Henderson, bla bla bla – n'impressionnent assez personne en France pour présenter Aloysius Foster , dit Al Foster, en gloire. Signe intéressant des temps, parfaitement concordants avec les temps qui courent. Sachez-le, c'est un pur scandale...
D'un autre côté, voir , admirer , Al Foster en club, afro-américain de base né en Virginie, phénoménal mathématicien des rythmes, pur satrape d'honneur de la pataphysique du jazz romantique en voie de disparition, est une chance. Autant ne pas se priver ..." Francis Marmande "Le Monde"
Tel le maître tambour qui a révélé tant de talents (Clifford Brown, Lee Morgan, Wayne Shorter, les frères Marsalis, Terence Blanchard,...) Al Foster a su à son tour s'entourer et révéler de jeunes prometteurs ...A la tête d'une bande de jeunes " cats " remarqués sur la scène des clubs de New York, il rendra hommage à l'un des inventeurs du style de batterie moderne, qui fut l'un des piliers du genre.Il repart sur la route des succès d'Art Blakey de " Moannin " à " Buhaina Chant ".
AL FOSTER(dm)
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A Savoir :
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