Banque centrale Reprise

Le sujet est d'actualité. Très bon démontage des mécanisme financiers (quelques approximations mais sans conséquences) sous une forme d'anecdotes historiques. Je recommande y compris pour des adolescents.

Je recommande vivement ce spectacle, avec vos ados ou avec vos amis libéraux, il existe des règles internationales ou européennes qui méritent d'être analysées. Cour d'économie pour les nuls, juste des mots sur ce que l'on sait et que l'on a peur de comprendre.

Très bon spectacle, à la fois drôle et caustique. C'est l'histoire de la création monétaire, système pervers mis en place par les banques dont les intérêts privés se sont développés au détriment des peuples. Drôle, instructif, essentiel, à ne pas manquer !

Prendre le prétexte d'un hôpital psychiatrique pour parler de l'économie, du système bancaire et de la dette est une idée non intuitive mais très intéressante. Frank Chevallay nous livre une belle prestation en tant qu'homme faussement fou mais finalement bien moins qu'un système qui n'est plus vraiment sous contrôle. Un joli texte bien construit pour une leçon d'économie bien plus ludique que sur les bancs du lycée ou de l'université.

Voilà un seul en scène instructif et divertissant: dans un hôpital psychiatrique, un fou se prend pour l'Etat et souhaite devenir la Banque Centrale. Cette mise en scène sert de prétexte pour nous expliquer la dette, les banques, les subprimes... de manière simple et amusante. On rit... jaune... et on ne peut s'empêcher de ressortir un peu dépitée devant notre triste monde.

Pièce sympa, un peu longue et confuse, mais qui donne vraiment à réfléchir. Interpréter un fou capable de dire la vérité vraie : vraie bonne idée. Patatras à la conclusion : comme la pièce pointe les délires euro financiers, et que ces délires sont aussi pointés par MLP, le fou devient soudain petit employé de la grande banque mediatico-culturelle : et allons-y du couplet obligatoire anti Le Pen, bête immonde au ventre fécond, nazisme à nos portes etc. L'artiste se vautre, les mains tremblantes et le front moite, probablement terrifié à l'idée d'être dénoncé aux brigades du contrôle de la bien pensance normée. On était venu écouter un fou, on a entendu un pleutre cireur de pompes...