Britannicus

Commencer par Racine et en vers est un exercice auquel je m'étais préparée en allant lire le début de la pièce, ce qui m'a permis de ne pas être perdue avec le nombre de personnages. L'intrigue, le pouvoir, l'amour sont des forces mises en scène avec beaucoup de talent que j'ai appréciées. La présence des comédiens, surtout en les personnes d'Agrippine de Burrus et de Britannicus m'ont marquée car ils étaient extrêmement vivants et possédés par leur rôle. J'étais et suis encore stupéfaite de leur jeu tant la difficulté de ne pas se tromper et d'enchaîner les répliques fut un exercice réussi; Le décor, minimaliste et très contemporain ne m'a pas plu aussitôt et je voudrais savoir si les carreaux vichy noir et blanc avait un quelconque rapport avec l'ambivalence de chaque personnage, versatile et contraire. Nous avons passé un moment très agréable et au final, j'aurais aimé pouvoir poser un tas de questions aux comédiens... Quant au prix, n'habitant pas Paris, j'ai apprécié de pouvoir bénéficier d'une réduction non négligeable, puisque nous étions 4 personnes.Il se trouve que notre fille prépare ce texte pour le bac de français et c'est une très bonne motivation que de voir de près et sur scène les tenants et les aboutissants de l'histoire. Complexe mais édifiant! Merci et à une prochaine fois!

A voir absolument. La prestation des comédiens nous offre toute la palette de la passion racinienne qui nous rappelle l'intemporalité des sentiments humains.

dès les premières minutes, on entre dans le mystère et la tension de la pièce. Chaque minute apporte son angoisse. La tension entre les personnages est palpable particulièrment à partir de l'affrontement entre Agrippine et Néron. Très beau spectacle, étonnant, déroutant, très bien interprété. A voir

J'ai aimé : le texte, le décor, les costumes, la folie de Néron qui transparait si bien dans le jeu, la volonté de moderniser la pièce, le salut... Mais je n'ai pas aimé : Néron-Rocky en short, la maitrise parfois approximative du texte, le manque de charisme d'Agrippine, la bande son Sex Bomb, les airs de racaille que prend parfois Néron, la chaleur étouffante du théâtre...

Que dire de plus...