Affiche de Brook Andrew | Anatomie d'un record du corps : au-delà de la Tasmanie

Brook Andrew Anatomie d'un record du corps : au-delà de la Tasmanie

Galerie Nathalie Obadia : Espace du Bourg Tibourg
Expo
Brook Andrew Anatomie d'un record du corps : au-delà de la Tasmanie
Galerie Nathalie Obadia : Espace du Bourg Tibourg
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Le concept de l'exposition est inspiré d'un livre rare de 1909, écrit par l'anatomiste Richard Berry.

Pour sa première exposition dans une galerie européenne, Brook Andrew propose ici une sculpture muséale et dynamique, une anamorphose entourée de cinquante-deux portraits d'inconnus, tous représentants de ce qu'on appelle globalement les sociétés "primitives". Leur différence en a fait des fétiches exotiques, de purs objets d'étude.

Richard Berry étudiait 52 crânes d'aborigènes tasmaniens issus de collections publiques et privées, véritables trophées symboliques d'une race en voie d'extinction. L'oeuvre d'Andrews véhicule des récits complexes, au sujet desquels le professeur Ian Anderson a écrit : "sa vision est globale [...] Je perçois aussi les résonances d'un processus culturel mondial qui a réordonné une grande partie de l'humanité selon les schémas du colonialisme." Cet héritage dont ont été victimes les sujets de ses cinquante-deux portraits, Andrew le donne à voir en exposant un squelette humain authentique à côté de livres rares, d'objets et de matériaux liés à ce legs. Il affirme ainsi que les effets des pratiques passées tourmentent encore aujourd'hui le peuple indigène.

Anatomie d'un record du corps : au-delà de la Tasmanie est un cabinet de curiosités. Anthropomorphique dans sa forme et animiste dans l'esprit, le corps de la sculpture juxtapose les objets pour créer un drame intense dans une sorte de cercueil. L'immense gramophone amplifie la respiration du crâne – ou cette voix d'outre-tombe qu'il exhale. Le drame mêle passé et présent pour contaminer notre mémoire. Le corps en verre de l'animal possède une sorte de queue – peut-être un anus pour excréter l'âme des objets qu'il contient. Le gramophone est une bouche, la vitrine un corps et un cercueil, la queue un excrément : tout désigne la machine coloniale, tout renvoie au souvenir ou peut-être à notre méconnaissance de cette terreur que d'autres ont éprouvé face à l'héritage de la violence humaine.

A Savoir
- Vernissage le 7 novembre de 18h à 20h
- Galerie ouverte du lundi au samedi de 11h à 19h.
Lire la suite Pour tout public Langue : français

La distribution du spectacle ✨

Artiste(s) : Brook Andrew

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À propos de Brook Andrew | Anatomie d'un record du corps : au-delà de la Tasmanie

L’événement Brook Andrew | Anatomie d'un record du corps : au-delà de la Tasmanie de type Musées / Expos, organisé ici : Galerie Nathalie Obadia : Espace du Bourg Tibourg - Paris, n'est plus disponible à la vente.

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