
Eugène Durif offre un moment de théâtre musical et burlesque, et forme avec Pierre-Jules Billon un duo de saltimbanques...
Réfléchissez à deux fois avant d'entrer en littérature : pour peu que vous arriviez à quelque chose, les ennuis ne sont pas loin. Quand c'est pas la faute à Voltaire, c'est celle à Rousseau, et voilà maintenant qu'on cherche des crosses au père de Gargantua. Un peu facile, tout de même, de mettre tout ça sur le dos – fort large, il est vrai –, du géant Rabelais. "Tout ça"... Qu'est-ce à dire ? Eh bien tout ça : les mots verts et les pas mûrs, les grimaces de Jehan Rictus, les jeux de mains supposés vilains de Xavier Forneret (1809-1884), les bêtises d'Alphonse Allais, la rate qui se dilate d'Ouvrard, et bien d'autres fantaisies hérétiques ou pas polies, érotiques ou abolies.
C'est à tous ceux-là que rend hommage Eugène Durif dans un moment de théâtre musical et burlesque qui fait feu de tout bois et florès de trois fois rien, passant avec jubilation du coq à l'âne à la puce à l'oreille, d'un chapelet d'insultes millésimées à une envolée délicate, d'une grossièreté à un mot doux. L'évocation affectueuse d'une "culture populaire à la fois savante et très simple, avec le sentiment de faire un retour vers le surgissement de notre langue pas encore passée à l'équarrissage du bon goût et de la juste mesure."
Saltimbanques de hasard, passagers d'un éphémère bastringue, Eugène Durif et Pierre-Jules Billon reviennent joyeusement à l'essence même du théâtre de tréteaux, l'un aussi loquace que l'autre est lapidaire, comme Auguste et clown blanc, comme Laurel et Hardy. Joies du mot et du moment, du style et de la gueule, plaisirs que seuls sans doute bouderont les bégueules.
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Pour un public adulte
Langue : Français
C'est à tous ceux-là que rend hommage Eugène Durif dans un moment de théâtre musical et burlesque qui fait feu de tout bois et florès de trois fois rien, passant avec jubilation du coq à l'âne à la puce à l'oreille, d'un chapelet d'insultes millésimées à une envolée délicate, d'une grossièreté à un mot doux. L'évocation affectueuse d'une "culture populaire à la fois savante et très simple, avec le sentiment de faire un retour vers le surgissement de notre langue pas encore passée à l'équarrissage du bon goût et de la juste mesure."
Saltimbanques de hasard, passagers d'un éphémère bastringue, Eugène Durif et Pierre-Jules Billon reviennent joyeusement à l'essence même du théâtre de tréteaux, l'un aussi loquace que l'autre est lapidaire, comme Auguste et clown blanc, comme Laurel et Hardy. Joies du mot et du moment, du style et de la gueule, plaisirs que seuls sans doute bouderont les bégueules.
La distribution du spectacle ✨
Auteur(s) :
Eugène Durif
Mise en scène :
Jean-Louis Hourdin
C'est la faute à Rabelais, les avis spectateurs
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Le lieu
Théâtre public
(~ 565 places)
Square de l'Opéra - Louis Jouvet / 7 rue Boudreau, 75009 Paris
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Aucune date prévue pour le moment
À propos de C'est la faute à Rabelais
L’événement C'est la faute à Rabelais de type Théâtre musical, organisé ici : Athénée - Théâtre Louis Jouvet -
Paris, n'est plus disponible à la vente.
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