
Carole SIMON/vocal & compositions originales du jazz français teinté spanish.
Il s'agit de présenter les archétypes et l'imagerie espagnole (Garcia Lorca pour la poésie rapproché de Saint Exupéry pour l'occasion, le flamenco, les morceaux célèbres du répertoire latin), et de les confronter à des créations issues de la musique jazz . Le propos est tenu en espagnol, mais toujours raconté, joué en français par la chanteuse de prime abord. Carole SIMON veut traduire les propos des poètes qu’elle chante et lire le message écrit derrière la « carte postale d'Espagne » que nous avons tous reçu un jour. Traduire la naïveté et la violence, le déchirement et la joie de vivre des diverses images trop vite cataloguées, jugées de façon manichéenne, par manque de connaissance de l'étranger déraciné. Pas de grenier aux souvenirs pour les enfants d'immigrés, mais un univers à conquérir, ou plus humblement, un endroit pour faire sa place où rien n'était prévu pour vous.
Elle se présente avec ses chaussures de Flamenco et interpelle rythmiquement, gestuellement l'imaginaire « hispanisant » de chacun. Ce n'est pas un spectacle de flamenco, mais un hommage respectueux à ses ancêtres, dans ce qu’elle a pu retenir de ses racines (RAICES) dont elle se sent chargée de transmettre et communiquer l'héritage, à travers son prisme de chanteuse de jazz, née en France. Une invitation au voyage, entre jazz, poésie, danse, chanson, et rythmes issues des musiques gitanes.
In « La Nouvelle République » lundi 8 août 2005
Jazz et flamenco s'accordent une danse Samedi soir, le public s’est massé pour le récital de Carole SIMON bâti sur les classiques espagnols orchestrés à la sauce jazz flamenco. Un beau moment.
Il fait bon samedi soir, dans les rues pavées de Bourges. Les promeneurs avancent avec nonchalance sur le parcours des Nuits Lumière. Ils parlent Anglais, Allemand, Italien, Néerlandais, Espagnol et même Français. « Tiens on dirait qu'il y a de la musique par là. » A deux pas du parvis de la cathédrale enfin dégagée de voitures, la foule se fait dense. Sur scène, Carole SIMON, dans sa robe de gitane. « Elle est belle », murmure une dame à son mari du premier rang. L’homme ne répond pas, captivé depuis vingt minutes par les danses et facéties de la chanteuse.
Une création pour Bourges Mais Carole Simon est aussi conteuse. Entre les morceaux, elle nous emmène sur les traces du Petit Prince de Saint Exupéry. S'attarde sur les poème de Federico Garcia Llorca. La musique est jazz, la danseuse « gitana », la conteuse poète, et la chanteuse s'engage dans des variations de voix à donner la chair de poule. Un spectacle tout en espagnol, « à la demande de Michel Pobeau, directeur d'un été à Bourges ». « Il devait trouver affreux mon accent anglais », rit-elle. Avant de remercier le public de son attention et de la gratifier d'une confidence, « c'est une création pressentie pour la première fois à Bourges. »
Et c'est vrai que les reprises et les compositions de Carole SIMON avaient de l'allure. Une voix capable de danser dans les octaves. Et, moment de grâce, la chanteuse s'élance dans « Paloma », coucou rou-coucou. Une orchestration proche de celle du crooner brésilien Caetano Veloso, ressuscité par le film de Almodovar « Parle avec elle ». Les spectateurs dégustent le nectar vocal. Carole Simon a la prestance et le timbre d'Amparanoïa, la chanteuse espagnole souvent comparée à Manu Chao. Le public retient son souffle, les « bravos » pleuvent à la fin du morceau. Et le public en redemande après un « Quizas » doux et suave, telle une Nat King Cole en jupon aux allures de Sévillane.
Samedi soir, le public est resté, il a apprécié. C’est beau une femme qui chante la nuit.
Emmanuel DANIELOU
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Pour tout public
Langue : Espagnol
Elle se présente avec ses chaussures de Flamenco et interpelle rythmiquement, gestuellement l'imaginaire « hispanisant » de chacun. Ce n'est pas un spectacle de flamenco, mais un hommage respectueux à ses ancêtres, dans ce qu’elle a pu retenir de ses racines (RAICES) dont elle se sent chargée de transmettre et communiquer l'héritage, à travers son prisme de chanteuse de jazz, née en France. Une invitation au voyage, entre jazz, poésie, danse, chanson, et rythmes issues des musiques gitanes.
In « La Nouvelle République » lundi 8 août 2005
Jazz et flamenco s'accordent une danse Samedi soir, le public s’est massé pour le récital de Carole SIMON bâti sur les classiques espagnols orchestrés à la sauce jazz flamenco. Un beau moment.
Il fait bon samedi soir, dans les rues pavées de Bourges. Les promeneurs avancent avec nonchalance sur le parcours des Nuits Lumière. Ils parlent Anglais, Allemand, Italien, Néerlandais, Espagnol et même Français. « Tiens on dirait qu'il y a de la musique par là. » A deux pas du parvis de la cathédrale enfin dégagée de voitures, la foule se fait dense. Sur scène, Carole SIMON, dans sa robe de gitane. « Elle est belle », murmure une dame à son mari du premier rang. L’homme ne répond pas, captivé depuis vingt minutes par les danses et facéties de la chanteuse.
Une création pour Bourges Mais Carole Simon est aussi conteuse. Entre les morceaux, elle nous emmène sur les traces du Petit Prince de Saint Exupéry. S'attarde sur les poème de Federico Garcia Llorca. La musique est jazz, la danseuse « gitana », la conteuse poète, et la chanteuse s'engage dans des variations de voix à donner la chair de poule. Un spectacle tout en espagnol, « à la demande de Michel Pobeau, directeur d'un été à Bourges ». « Il devait trouver affreux mon accent anglais », rit-elle. Avant de remercier le public de son attention et de la gratifier d'une confidence, « c'est une création pressentie pour la première fois à Bourges. »
Et c'est vrai que les reprises et les compositions de Carole SIMON avaient de l'allure. Une voix capable de danser dans les octaves. Et, moment de grâce, la chanteuse s'élance dans « Paloma », coucou rou-coucou. Une orchestration proche de celle du crooner brésilien Caetano Veloso, ressuscité par le film de Almodovar « Parle avec elle ». Les spectateurs dégustent le nectar vocal. Carole Simon a la prestance et le timbre d'Amparanoïa, la chanteuse espagnole souvent comparée à Manu Chao. Le public retient son souffle, les « bravos » pleuvent à la fin du morceau. Et le public en redemande après un « Quizas » doux et suave, telle une Nat King Cole en jupon aux allures de Sévillane.
Samedi soir, le public est resté, il a apprécié. C’est beau une femme qui chante la nuit.
Emmanuel DANIELOU
La distribution du spectacle ✨
Artiste(s) :
WilliamLecomte / claviers, Serge BALSAMO / guitare, Acelino de Paula / basse et P . F . Titi DUFOURbatterie&violoncelle
Carole Simon, les avis spectateurs
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À propos de Carole Simon
L’événement Carole Simon de type Jazz, organisé ici : Le Baiser Salé -
Paris, n'est plus disponible à la vente.
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