
Choeur Amadeus - Les sept dernières paroles du Christ en croix
En allemand
Choeur Amadeus - Les sept dernières paroles du Christ en croix
En allemand
L'oeuvre de Haydn offre une palette d'atmosphères musicales contrastées, suivant pas à pas le cheminement émotionnel et spirituel du Christ en Croix
En 1796, après avoir découvert l'oratorio à Londres, Haydn compose son premier oratorio en langue allemande, à partir d'une de ses partitions instrumentales, Les Sept Dernières Paroles du Christ en Croix.
En effet, Les Sept Dernières Paroles naissent tout d'abord sous la forme d'une oeuvre purement instrumentale, conçue pour un orchestre de cordes, cuivres et timbales.
En 1785, la ville de Cadix lance un appel, à l'échelle européenne, pour la composition d'une oeuvre destinée à la liturgie du Vendredi saint célébrant l'" Entierro " (les funérailles du Christ). Un prédicateur expliquait successivement les sept paroles dites sur la Croix, tandis que chaque parole était séparée par un interlude musical, offrant aux fidèles la possibilité de se recueillir. Haydn remporte le contrat et compose l'oeuvre entre 1786-7. Ce n'est qu'en 1796 qu'il la remanie et y ajoute un texte chanté. Haydn reprend un texte allemand confectionné par un chanoine de Passau, Joseph Friberth, que son ami, le baron van Swieten modifie et améliore.
Le texte du Terremoto provient, quant à lui, du " Der Tod Jesu " de Ramler. En ce qui concerne la musique, Haydn ne fait en réalité qu'enrichir l'orchestration. Il y ajoute des intonations a capella précédant chaque parole, à l'exception de la cinquième, et une introduction pour les vents au centre de l'oeuvre. Les Sept Dernières Paroles offrent une palette d'atmosphères musicales contrastées, suivant pas à pas le cheminement émotionnel et spirituel du Christ en Croix. L'oeuvre se termine par un terrible tremblement de terre (le Terremoto), véritable cataclysme eschatologique, énonçant la mort du Sauveur.
" C'est avec une maîtrise stupéfiante que Haydn parvient à éviter l'uniformité. Tous les tempos sont lents, sauf le Terremoto [tremblement de terre] final, mais un dosage savant des tonalités, des thèmes, des rythmes, de l'agogique, rend en réalité très contrastées ces pièces d'allure et de dimensions semblables, et toujours de forme sonate. " (Marc Vignal, Joseph Haydn, Paris, Fayard, 2001, p. 1161.)
Les Sept Dernières Paroles sont entendues pour la première fois le 26 mars 1796 chez le prince Johann Joseph Nepomuk von Schwarzenberg. L'oeuvre connut un grand succès et fut par la suite redonnée de nombreuses fois, notamment au bénéfice de la société des compositeurs. Il en existe également une version pour quatuor et une réduction pour clavier de la main d'Haydn.
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Pour tout public
Langue : Allemand
En 1785, la ville de Cadix lance un appel, à l'échelle européenne, pour la composition d'une oeuvre destinée à la liturgie du Vendredi saint célébrant l'" Entierro " (les funérailles du Christ). Un prédicateur expliquait successivement les sept paroles dites sur la Croix, tandis que chaque parole était séparée par un interlude musical, offrant aux fidèles la possibilité de se recueillir. Haydn remporte le contrat et compose l'oeuvre entre 1786-7. Ce n'est qu'en 1796 qu'il la remanie et y ajoute un texte chanté. Haydn reprend un texte allemand confectionné par un chanoine de Passau, Joseph Friberth, que son ami, le baron van Swieten modifie et améliore.
Le texte du Terremoto provient, quant à lui, du " Der Tod Jesu " de Ramler. En ce qui concerne la musique, Haydn ne fait en réalité qu'enrichir l'orchestration. Il y ajoute des intonations a capella précédant chaque parole, à l'exception de la cinquième, et une introduction pour les vents au centre de l'oeuvre. Les Sept Dernières Paroles offrent une palette d'atmosphères musicales contrastées, suivant pas à pas le cheminement émotionnel et spirituel du Christ en Croix. L'oeuvre se termine par un terrible tremblement de terre (le Terremoto), véritable cataclysme eschatologique, énonçant la mort du Sauveur.
" C'est avec une maîtrise stupéfiante que Haydn parvient à éviter l'uniformité. Tous les tempos sont lents, sauf le Terremoto [tremblement de terre] final, mais un dosage savant des tonalités, des thèmes, des rythmes, de l'agogique, rend en réalité très contrastées ces pièces d'allure et de dimensions semblables, et toujours de forme sonate. " (Marc Vignal, Joseph Haydn, Paris, Fayard, 2001, p. 1161.)
Les Sept Dernières Paroles sont entendues pour la première fois le 26 mars 1796 chez le prince Johann Joseph Nepomuk von Schwarzenberg. L'oeuvre connut un grand succès et fut par la suite redonnée de nombreuses fois, notamment au bénéfice de la société des compositeurs. Il en existe également une version pour quatuor et une réduction pour clavier de la main d'Haydn.
La distribution du spectacle ✨
Auteur(s) :
Joseph Haydn
Artiste(s) :
Laurent Zaïk, Angela Werner, JulienDubarry, Marie-Pierre Laurent, Denis Duval, Cima Moussali
Choeur Amadeus - Les sept dernières paroles du Christ en croix, les avis spectateurs
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Le lieu
Choeur Amadeus - Les sept dernières paroles du Christ en croix, toutes les séances
Aucune date prévue pour le moment
À propos de Choeur Amadeus - Les sept dernières paroles du Christ en croix
L’événement Choeur Amadeus - Les sept dernières paroles du Christ en croix de type Musique Sacrée, organisé ici : Cathédrale Sainte croix des arméniens -
Paris, n'est plus disponible à la vente.
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