
Avis et critiques : Chunky Charcoal
2 avis
9/10
Préstation originale et qui donne la sensation de vivre un moment unique. Très belle association du conte, du dessin et de la musique, un très bon moment un peu magique.
Voir plus3/10
Quelle que soit la radicalité de la performance, son aspect éphémère et sa volonté affichée ou non de dénonciation de l'ordre établi, le Théâtre demeure un lieu de partage entre les artistes et le public. Dans le spectacle CHUNKY CHARCOAL, qu'avons-nous partagé ? Que reste-t–il de cette exhibition aux allures de stand-up ? Sébastien Barrier est la parole. Benoît Bonnemaison-Fitte est le dessinateur et Nicolas Lafourest est la musique. Accueillis dès l'entrée dans la salle par Sébastien, il commente ce qu'il voit, l'habit de l'un, le sac de l'autre. Il salue, demande le prénom, interpelle... Sa voix est sonorisée, il est chez lui et nous le fait comprendre. Il ne nous accueille pas, il pose un cadre. Pourquoi pas ? Nous ressentons comme une gêne devant cette attitude que les jeunes pourraient qualifier de kéké. Puis commence une série de récits, de rebonds sur les mots, les rythmant parfois comme dans un slam. Pendant ce temps, Benoit écrit sur le mur à dessin, en fond de plateau, une formule, un bout de phrase ou un mot, jouant des calligraphies et des formes. Nicolas joue de la guitare électrique, des riffs, des sons glissés à l'archet et utilise un vocodeur. Un dispositif scénique qui fonctionne mais qui à la longue, lasse. Nous ne comprenons pas toujours ce qui est dit, pourquoi cela est dit et quelle est la démarche artistique dans tout ça. Vacuité de l'inspiration ? Contentement de mots jetés et repris, écrits et dits dans l'immédiateté ? Mais cela ne nous parle pas, pas de sensations, pas de curiosité surprise par la nouveauté de ces expressions. Sommes-nous en présence d'un bonimenteur de nouvelle génération ? S'inscrit-il dans la lignée des mystères du moyen âge, des crieurs colporteurs, de l'art forain et ses montreurs d'ours ? Nous avons bien pensé aux formes diverses de happening des années 1970 avec les jongleries populaires de Dario Fo et le théâtre de l'opprimé d'Augusto Boal où la recherche permanente d'interrogation sociale sur les conditions de vie se conjuguait avec la complicité liée à la proximité physique des spectateurs. Mais rien n'y fait. Le plaisir semble être du côté des trois artistes, pas du notre. Deux heures à essayer vainement de comprendre ou de ressentir quelque chose. Non, le compte n'y est pas, l'ennui se confond avec l'agacement.
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