Affiche de Comédie Non Divine

Comédie Non Divine

Icone d'applaudissement 8/10 (6 avis)
Centre Wallonie-Bruxelles
Théâtre
Comédie Non Divine
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Centre Wallonie-Bruxelles
Théâtre

" tous les nobles sentiments ont péri aujourd’hui dans l’Europe occidentale. La patrie ne joue plus de rôle ; le bonheur matériel est tout. Ceux qui le possèdent désirent le calme ; ceux qui ne l’ont pas désirent la lutte pour l’acquérir. "

En rédigeant Comédie Non Divine, Krasinski, l’un des plus importants auteurs romantiques européens, pressent les drames dans lesquels nous nous débattons aujourd’hui.

Il dénonce de manière intense et visionnaire les excès d’une civilisation livrée à la haine et la violence, à la lutte pour le pouvoir, au commerce des biens et de l’argent… ou des âmes.

Lorsqu’il retrace le drame d’un homme manipulé par ses fantasmes et ses désirs de puissance, douloureusement atteint par une crise de civilisation, Krasinski bâtit une aventure humaine à la dimension du Faust de Goethe.

Au-delà d’un jugement de la révolution, des régimes conservateurs ou de leur affrontement, au-delà d’une discussion sur qui a raison dans l’histoire, l’œuvre interroge le pouvoir et ses esclaves, l’impasse des idéologies, les méthodes de propagande et la manière dont on façonne nos idées. Il refuse une vérité humaine univoque et s’attache à l’exprimer jusque dans les différents modes d’existence ou d’expression présents dans la réalité : verbe intime ou lyrique, idiomes professionnels, discours politique, élan poétique…

Après des études de philosophie à Cracovie, Urszula Mikos arrive en France en tant que réfugiée politique… elle rencontre dans son parcours théâtral Tadeusz Kantor, Jerzy Grotowski, Matthias Langhoff, Robert Wilson, Peter Stein, Piotr Fomienko... Depuis 1993, elle a fait connaître au public français des grands dramaturges polonais, Boguslaw Schaeffer, Janusz Glowacki… en montant Quartette, Antigone à New York sacré meilleur spectacle de l’année 1997 dans les petites scènes puis Grand Prix Spécial du Jury, prix Etudiants & Théâtre, Trio Grand Prix des rencontres Charles Dullin, ou Kordian de Juliusz Slowacki... Depuis plusieurs années, elle mène une recherche sur les techniques du comédien, crée sa propre école L’Acteur Instrumental. Avec la série des UBERYOU, elle poursuit un travail expérimental – adaptation de textes non théâtraux collaborant avec compositeurs, vidéastes, plasticiens, ou des auteurs... Depuis 1997, elle co-dirige le théâtre le Proscenium.
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La distribution du spectacle ✨

Mise en scène : Urszula Mikos

Comédie Non Divine, les avis spectateurs

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  • @61234 Vu avec Billet Réduc'
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    10/10

    Les arts de la scéne au service des pauvretés de l'ambition humaine.

    Un trés grand plateau noir, des écrans, un monument mi-pierre philosophale, mi-stéle funéraire,des bribes d'images, une ambiance sonore parfois bouillon de synthése, parfois classique, en appui du texte ou des pulsions des personnages.... il y a dans ce splendide amoncellement et surtout dans sa mise en oeuvre, un coté célébration liturgique, grand'messe laîque. Parfois, ça m'a fait penser aux chants du Nusrat Fateh Ali Khan, lancinant dialogue tour à tour tendre, agité, en déconstruction, en super-position, parfois récité, parfois inaudible, à certains vides propres au théâtre japonais : Corps figés, mouvements ralentis, présences invisibles derrière la toile, regard sur nous, les spectateurs ( Le garcon dans l'écran ), aux performances, aux recherches tant sur l'image que le son qui sont menées puis exposées au Palais de Tokyo. Tout ceci supporte un texte magnifique, lourd, puissant, parfois jusqu'à frôler l'indigeste : Peu importe ! Nous sommes ici dans un moment fort, crucial, le spectacle de nos propres comportements, de nos calculs, de nos errances, de notre vanité destructrice... et qui n'en finissent pas. En sortant de ce lieu, je me suis dit que, peut-être, les marches que je remontais pour retrouver la rue ètaient celles du TNP de Jean Vilar et que j'y avais vu un morceau de moi-même que je n'avais osé fréquenter.

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    Publié le 10/01/2005
  • @39385 Vu avec Billet Réduc'
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    10/10

    moment intense...

    ...servi autant par le texte, la mise en scène que les acteurs. Le texte d'abord, que j'ai découvert, dont il est passionnant d'évaluer, à notre époque, les sujets (la révolution, l'anéantissement de l'aristocratie par le peuple et le vécu des individus dans ces mouvements de masse) à la lueur de l'histoire qui a succédé à son écriture. La mise en scène qui met en relief et fait vivre l'ensemble (des aspects à la Bob Wilson - Einstein on the beach par ex, non ?) par des projections, des vidéos, des lumières, un superbe ensemble vocal... Les comédiens sont parfaits, on est pris par leur jeu. Alors surtout concentrez-vous le premier 1/4 d'heure : vous vous laisserez emporter dans cet univers, et vous ne serez pas prets de l'oublier...

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    Publié le 10/01/2005
  • divine " non comedy "

    Dificile de donner ses impressions sur cette toile qui nous fait découvrir un important auteur "visionaire" et une adaptation réussie sur beaucoup de points. L'apport de technologies contemporaines, musiques multi-phoniques, vidéos,lumières ainsi que le jeu "impressioniste" des acteurs (très bons) servent le surréalisme et le classicisme de ce petit chef d'oeuvre de la culture polonaise. Intemporel et actuel font bon ménage grâce à la vision et la force et la générosité de la mise en scène. Ursula Mikos nous avait déjà transporté avec "Trio" et "Kordian", autres chef d'oeuvres de cette culture européenne empreinte de justices, de rêves et d'analyse ... politique . Ici, ces thèmes, pouvoir, patrie, révolution sont abordés et laise le peuple "Dieu" se faire sa raison , sa place devant l'humanité. Un grand moment de liberté et de théâtre donc est réservé au spectateur avec cette "comédie non divine" pleine de qualités. Samedi, le public nombreux ne s'y est pas trompé et a applaudi longuement avec émotion . Je déconseille quand même aux abonnés billet-reduc aficionados de comédie "boulevards" ( le titre pouvant prêter à confusion) ou "allergiques" au théâtre contemporain et "avisé", le spectacle serait un peu long pour eux. Quoique .. on ne sait jamais, après tout.

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    Publié le 09/01/2005
  • jp Vu avec Billet Réduc'
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    3/10

    dur, dur...

    Un texte un peu difficile, une mise en scéne moyenne, je ne suis pas rentré dans ce spectacle trop long. Du théâtre moderne pour les amateurs exclusivement.

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    Publié le 19/12/2004
  • De quelle galaxie ils viennent?

    gros gavage, merite d'etre vu juste par curiosité. Ca n'etait pas le but mais j'ai beaucoup rigolé parce que venu d'une autre planete. Du genre Gérard Saint Brice, metteur en espace de la troupe des farfadets de Limoge (Dixit Elie Semoune). En fait j'ai rien compris au spectacle, trop intello pour moi, mais on continue d'en parler avec les amis tellement c'etait surrealiste. Reservé aux initiés.

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    Publié le 25/01/2005
  • Comédie non Divine

    Magnifique mise en scène. Texte écrit en 1830, mais très actuel. Acteurs parfaits (le Comte Henri);

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    Publié le 08/01/2005

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