
Trois comédiens investissent la prose de Bernhard, et se délectent des tensions si humaines qui écartèlent une famille.
Ce déjeuner dominical réunissant la fratrie Wittgenstein, grande famille autrichienne avec son lot de cadavres dans le placard, lui offre l'occasion d'une nouvelle joute verbale au vitriol, qui révèle toute l'ambiguïté de l'âme humaine. Au cours de leurs retrouvailles, sous les portraits de famille qui les toisent, frères et soeurs laissent surgir des sentiments aussi contraires qu'intimement mêlés : derrière leur irrépressible besoin d'amour et une certaine innocence enfantine surgissent la médiocrité et la laideur des plus bas sentiments : concupiscence, jalousie, haine...
À travers les querelles des Wittgenstein, l'auteur germanophone interroge le malaise d'une Autriche - d'une Europe - face à son passé récent, irrésolu voire refoulé.
Une salle à manger, dans un quartier huppé de Vienne. Deux soeurs préparent le retour de leur frère. Elles sont comédiennes, mais ne jouent pas, ou presque plus, juste parfois un tout petit rôle quand cela les amuse. Le théâtre qui les met à l'affiche leur appartient. Lui est philosophe, et interné volontaire dans un hôpital psychiatrique. Ce n'est sûrement pas la première fois que ces retrouvailles se jouent, ni que tous les sujets de conversations tournent à l'affrontement. Mais aucun des protagonistes ne semble s'en lasser. Profiteroles, caleçons en coton, art contemporain, théâtre, chaque discussion, aussi banale soit-elle, déclenche inexorablement et avec une précision métronomique piques assassines et bris de vaisselle. Derrière cela, implicitement, l'amour-haine, le génie et la folie, la famille, autant de thèmes et d'obsessions chers à Thomas Bernhard.
Formée au Conservatoire d'art dramatique de Toulouse, Agathe Alexis travaille comme actrice sous la direction, entre autres, d'Armand Gatti, Jacques Lassalle, Jacques Rosner, Christian Schiaretti, Bernard Sobel ou Jean-Pierre Vincent. Elle se lance ensuite dans la mise en scène et intègre alors assez vite, avec Alain Barsacq et Christian Schiaretti, le collectif de direction artistique de L'Atalante, théâtre alternatif de Montmartre. Six ans après, elle est nommée codirectrice avec Alain Barsacq de la Comédie de Béthune.
En quittant ce CDN douze ans plus tard, elle fonde la Compagnie Agathe Alexis qu'elle dirige depuis. Ses mises en scène portent le plus souvent sur des auteurs contemporains tels, entre autres, Rodolf Sirera, George Tabori, Ignacio del Moral ou récemment Daniel Call. Elle choisit aussi quelques " classiques contemporains " parmi lesquels Le Belvédère d'Ödon Von Horvath, Le Pain dur de Paul Claudel, ou Huis clos de Jean-Paul Sartre, et quelques oeuvres résolument classiques de Labiche, Villiers de l'Isle Adam, Zola ou Marivaux.
Agathe Alexis enseigne aussi le théâtre à l'occasion de stages et de masterclass.
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Pour un public adulte,
Langue : Français
À travers les querelles des Wittgenstein, l'auteur germanophone interroge le malaise d'une Autriche - d'une Europe - face à son passé récent, irrésolu voire refoulé.
Une salle à manger, dans un quartier huppé de Vienne. Deux soeurs préparent le retour de leur frère. Elles sont comédiennes, mais ne jouent pas, ou presque plus, juste parfois un tout petit rôle quand cela les amuse. Le théâtre qui les met à l'affiche leur appartient. Lui est philosophe, et interné volontaire dans un hôpital psychiatrique. Ce n'est sûrement pas la première fois que ces retrouvailles se jouent, ni que tous les sujets de conversations tournent à l'affrontement. Mais aucun des protagonistes ne semble s'en lasser. Profiteroles, caleçons en coton, art contemporain, théâtre, chaque discussion, aussi banale soit-elle, déclenche inexorablement et avec une précision métronomique piques assassines et bris de vaisselle. Derrière cela, implicitement, l'amour-haine, le génie et la folie, la famille, autant de thèmes et d'obsessions chers à Thomas Bernhard.
Formée au Conservatoire d'art dramatique de Toulouse, Agathe Alexis travaille comme actrice sous la direction, entre autres, d'Armand Gatti, Jacques Lassalle, Jacques Rosner, Christian Schiaretti, Bernard Sobel ou Jean-Pierre Vincent. Elle se lance ensuite dans la mise en scène et intègre alors assez vite, avec Alain Barsacq et Christian Schiaretti, le collectif de direction artistique de L'Atalante, théâtre alternatif de Montmartre. Six ans après, elle est nommée codirectrice avec Alain Barsacq de la Comédie de Béthune.
En quittant ce CDN douze ans plus tard, elle fonde la Compagnie Agathe Alexis qu'elle dirige depuis. Ses mises en scène portent le plus souvent sur des auteurs contemporains tels, entre autres, Rodolf Sirera, George Tabori, Ignacio del Moral ou récemment Daniel Call. Elle choisit aussi quelques " classiques contemporains " parmi lesquels Le Belvédère d'Ödon Von Horvath, Le Pain dur de Paul Claudel, ou Huis clos de Jean-Paul Sartre, et quelques oeuvres résolument classiques de Labiche, Villiers de l'Isle Adam, Zola ou Marivaux.
Agathe Alexis enseigne aussi le théâtre à l'occasion de stages et de masterclass.
La distribution du spectacle ✨
Auteur(s) :
Thomas Bernhard
Mise en scène :
Agathe Alexis
Déjeuner chez Wittgenstein, les avis spectateurs
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À propos de Déjeuner chez Wittgenstein
L’événement Déjeuner chez Wittgenstein de type Théâtre contemporain, organisé ici : La Virgule - Salon de Théâtre -
Tourcoing, n'est plus disponible à la vente.
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