Didon, fondatrice et reine de Carthage, a juré qu'elle ne se remarierait plus. Echoue alors par la mer, Énée, prince troyen en fuite qui se dirige vers le sol italien afin de fonder la future Rome.
Le coeur troublé par le récit des exploits de l'aventurier et poussée par sa fidèle suivante Belinda, la reine succombe à ses sentiments et mêle son sort à celui d'Énée.
A cet instant, des sorcières malveillantes se mêlent au destin pour remettre Enée sur les rails de ses devoirs. L'indécis prépare son départ, puis recule. Mais Didon ne se laissera pas reprendre par un amour dont la confiance est à jamais perdue.
Le choix est de taille puisque la perte d'Enée va conduire Didon à la sienne puis à celle de Carthage... Enée, quant à lui, accomplira sa destinée.
Le court opéra de Purcell contient des airs, choeurs et danses qui s'insèrent dans le canevas des dialogues d'une pièce de théâtre, ce qui en fait une oeuvre d'exception dans la tradition de la musique dramatique anglaise.
Les sources incertaines laissent la genèse de l'oeuvre de Purcell en suspens : A-t-il crée Didon et Enée pour un pensionnat de jeunes filles nobles en 1689 ou pour la cour quelques années auparavant ?
Ce qui est incontestable, c'est la place prédominante accordée aux femmes qui règnent, intriguent, précipitent le destin tandis que l'homme lâche n'est que le pantin de forces manipulatrices.
Une heure suffit pour vivre l'intensité d'une légende autour de laquelle Purcell a composé son seul véritable opéra. Dans un souci d'efficacité, l'écriture, dépouillée du livret, resserre le drame et compresse les échanges.
L'oeuvre nous embarque dans les flots d'une rencontre, d'un pacte d'amour, d'une fuite, du désespoir amoureux, de rebondissements houleux...
tout y est savamment exploré, allant à l'essentiel mais sans négligence. Comment résister au plaisir de présenter une telle oeuvre au spectateur ? Didon et Enée nous fait aussi don de dépeindre des émotions et des enjeux universels qui permettent de s'approprier le mythe et de l'inscrire dans une situation actuelle, proche du spectateur, le compositeur ne s'en était d'ailleurs pas privé à son époque.
L'intrigue peut aussi bien se tramer dans les sous sols d'un palais que dans les couloirs d'une université, se laisser mener par les dieux comme par une conspiratrice jalouse, son essence réside dans l'impuissance d'une reine face au caractère instable des eaux. Tempête sans pitié capable d'apporter l'amour d'un homme sur son rivage pour venir le reprendre aussitôt.
direction musicale Benjamin Fau, Cécil Gallois scénographie Amélie Kuhn, Alexandra Lacroix
costumes Aline Ehrsam
lumières Romain de Lagarde
création sonore en attente
Spectacle non surtitré
production compagnie Manque Pas d'Airs
Lire la suite
Pour tout public
Langue : anglais
A cet instant, des sorcières malveillantes se mêlent au destin pour remettre Enée sur les rails de ses devoirs. L'indécis prépare son départ, puis recule. Mais Didon ne se laissera pas reprendre par un amour dont la confiance est à jamais perdue.
Le choix est de taille puisque la perte d'Enée va conduire Didon à la sienne puis à celle de Carthage... Enée, quant à lui, accomplira sa destinée.
Le court opéra de Purcell contient des airs, choeurs et danses qui s'insèrent dans le canevas des dialogues d'une pièce de théâtre, ce qui en fait une oeuvre d'exception dans la tradition de la musique dramatique anglaise.
Les sources incertaines laissent la genèse de l'oeuvre de Purcell en suspens : A-t-il crée Didon et Enée pour un pensionnat de jeunes filles nobles en 1689 ou pour la cour quelques années auparavant ?
Ce qui est incontestable, c'est la place prédominante accordée aux femmes qui règnent, intriguent, précipitent le destin tandis que l'homme lâche n'est que le pantin de forces manipulatrices.
Une heure suffit pour vivre l'intensité d'une légende autour de laquelle Purcell a composé son seul véritable opéra. Dans un souci d'efficacité, l'écriture, dépouillée du livret, resserre le drame et compresse les échanges.
L'oeuvre nous embarque dans les flots d'une rencontre, d'un pacte d'amour, d'une fuite, du désespoir amoureux, de rebondissements houleux...
tout y est savamment exploré, allant à l'essentiel mais sans négligence. Comment résister au plaisir de présenter une telle oeuvre au spectateur ? Didon et Enée nous fait aussi don de dépeindre des émotions et des enjeux universels qui permettent de s'approprier le mythe et de l'inscrire dans une situation actuelle, proche du spectateur, le compositeur ne s'en était d'ailleurs pas privé à son époque.
L'intrigue peut aussi bien se tramer dans les sous sols d'un palais que dans les couloirs d'une université, se laisser mener par les dieux comme par une conspiratrice jalouse, son essence réside dans l'impuissance d'une reine face au caractère instable des eaux. Tempête sans pitié capable d'apporter l'amour d'un homme sur son rivage pour venir le reprendre aussitôt.
direction musicale Benjamin Fau, Cécil Gallois scénographie Amélie Kuhn, Alexandra Lacroix
costumes Aline Ehrsam
lumières Romain de Lagarde
création sonore en attente
Spectacle non surtitré
production compagnie Manque Pas d'Airs
La distribution du spectacle ✨
Auteur(s) :
Henry Purcell
Artiste(s) :
Johanne Cassar (Didon), Safir Behloul ou Pablo Ramos Monroy (Énée), Hélène Richer ou Maylis de Villoutrey (Belinda), Cécil Gallois (Enchanteresse), Florent Baffi (Basse du chœur)
Mise en scène :
Alexandra Lacroix
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À propos de Didon et Enée
L’événement Didon et Enée de type Opéra, Opérette, organisé ici : Théâtre Mouffetard -
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