
Une période trépidante et fascinante, des avancées géniales tant artistiques que technologiques !
De la Belle Époque jusqu'aux années folles, Paris continue plus que jamais d'attirer les artistes du monde entier. Paris maintiendra ce rôle en dépit de la recomposition de l'échiquier international après la Première Guerre mondiale, période pendant laquelle les femmes jouent un rôle majeur.
Près de 400 oeuvres de Robert Delaunay, Sonia Delaunay, Marcel Duchamp, Marie Laurencin, Fernand Léger, Tamara de Lempicka, Jacqueline Marval, Amedeo Modigliani, Chana Orloff, Pablo Picasso, Marie Vassilieff, des tenues de Paul Poiret, de Jeanne Lanvin, des bijoux de la maison Cartier, un avion du musée de l'Air et de l'Espace du Bourget et une voiture prêtée par le musée national de l'automobile à Mulhouse. À travers la mode, le cinéma, la photographie, la peinture, la sculpture, le dessin, mais aussi la danse, le design, l'architecture et l'industrie, l'exposition donne à vivre et à voir la folle créativité de ces années 1905-1925.
Le périmètre des Champs-Élysées est mis à l'honneur, comprenant le Petit et le Grand Palais, le Théâtre des Champs-Élysées, ou encore la rue de la Boétie. Ce quartier est au coeur de la modernité à l'oeuvre. Le Grand Palais accueille chaque année les Salons d'Automne et des Indépendants. Durant la Première Guerre mondiale, le Petit Palais joue un rôle patriotique important, en exposant des oeuvres d'art mutilées et des concours de cocardes de Mimi-Pinson. En 1925, il est au centre de l'Exposition Internationale des Arts Décoratifs et Industriels Modernes où se côtoient pavillons traditionnels, Art Déco et de l'avant-garde internationale. Dans l'actuelle avenue Franklin Roosevelt alors appelée avenue d'Antin, le couturier Paul Poiret s'installe dans son hôtel particulier organise en 1911 la mémorable fête de " La Mille et Deuxième Nuit ". Le lieu abrite aussi la galerie Barbazanges, où Les Demoiselles d'Avignon de Picasso est révélé pour la première fois en 1916. L'artiste vit rue de la Boétie avec sa femme Olga. Après la guerre, la galerie Au Sans Pareil, avenue Kléber, s'ouvre à Dada et au Surréalisme. Avenue Montaigne, le Théâtre des Champs-Élysées, ouvert en 1913, accueille les Ballets russes puis les Ballets suédois jusqu'en 1924. En 1925, Joséphine Baker y fait sensation avec la Revue Nègre.
Des scandales rythment la vie artistique : les fauves, le cubisme, les Ballets russes. La modernité absorbe ces scandales, qui finissent par devenir des étapes incontournables de la consécration des artistes.
La modernité passe également par les progrès de la technique et de l'industrie. Tout s'accélère avec le développement des cycles, de l'automobile et de l'aviation. La guerre voit les photographies déferler dans la presse. Le développement du cinéma, les machines et la vitesse transforment la société et Paris en un spectacle urbain, tel que celui offert depuis le Théâtre des Champs-Élysées par Fernand Léger dans Ballet mécanique, en 1924.
L'exposition met aussi en valeur le rôle des femmes durant cette période. Les femmes se libèrent du corset. Des artistes comme Marie Laurencin, Sonia Delaunay, Jacqueline Marval ou encore Tamara de Lempicka participent pleinement aux avant-gardes. Symbole d'émancipation féminine, la silhouette de la garçonne est immortalisée par Victor Margueritte en 1922, incarnée par Joséphine Baker qui s'inscrit par ailleurs dans un mouvement de métissage croissant au sein de la société française. Des bas-fonds interlopes aux cercles mondains les plus huppés, des personnalités telles que Max Jacob ou Gertrude Stein jettent des ponts. Venant du monde entier : Europe de l'Est, Brésil, États-Unis, Russie, les artistes comme les touristes font plus que jamais de Paris la " capitale du monde ".
A Savoir :
Prévoir l'entrée à régler à la guide sur place soit 15Euros
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Pour tout public
Langue : Français
Près de 400 oeuvres de Robert Delaunay, Sonia Delaunay, Marcel Duchamp, Marie Laurencin, Fernand Léger, Tamara de Lempicka, Jacqueline Marval, Amedeo Modigliani, Chana Orloff, Pablo Picasso, Marie Vassilieff, des tenues de Paul Poiret, de Jeanne Lanvin, des bijoux de la maison Cartier, un avion du musée de l'Air et de l'Espace du Bourget et une voiture prêtée par le musée national de l'automobile à Mulhouse. À travers la mode, le cinéma, la photographie, la peinture, la sculpture, le dessin, mais aussi la danse, le design, l'architecture et l'industrie, l'exposition donne à vivre et à voir la folle créativité de ces années 1905-1925.
Le périmètre des Champs-Élysées est mis à l'honneur, comprenant le Petit et le Grand Palais, le Théâtre des Champs-Élysées, ou encore la rue de la Boétie. Ce quartier est au coeur de la modernité à l'oeuvre. Le Grand Palais accueille chaque année les Salons d'Automne et des Indépendants. Durant la Première Guerre mondiale, le Petit Palais joue un rôle patriotique important, en exposant des oeuvres d'art mutilées et des concours de cocardes de Mimi-Pinson. En 1925, il est au centre de l'Exposition Internationale des Arts Décoratifs et Industriels Modernes où se côtoient pavillons traditionnels, Art Déco et de l'avant-garde internationale. Dans l'actuelle avenue Franklin Roosevelt alors appelée avenue d'Antin, le couturier Paul Poiret s'installe dans son hôtel particulier organise en 1911 la mémorable fête de " La Mille et Deuxième Nuit ". Le lieu abrite aussi la galerie Barbazanges, où Les Demoiselles d'Avignon de Picasso est révélé pour la première fois en 1916. L'artiste vit rue de la Boétie avec sa femme Olga. Après la guerre, la galerie Au Sans Pareil, avenue Kléber, s'ouvre à Dada et au Surréalisme. Avenue Montaigne, le Théâtre des Champs-Élysées, ouvert en 1913, accueille les Ballets russes puis les Ballets suédois jusqu'en 1924. En 1925, Joséphine Baker y fait sensation avec la Revue Nègre.
Des scandales rythment la vie artistique : les fauves, le cubisme, les Ballets russes. La modernité absorbe ces scandales, qui finissent par devenir des étapes incontournables de la consécration des artistes.
La modernité passe également par les progrès de la technique et de l'industrie. Tout s'accélère avec le développement des cycles, de l'automobile et de l'aviation. La guerre voit les photographies déferler dans la presse. Le développement du cinéma, les machines et la vitesse transforment la société et Paris en un spectacle urbain, tel que celui offert depuis le Théâtre des Champs-Élysées par Fernand Léger dans Ballet mécanique, en 1924.
L'exposition met aussi en valeur le rôle des femmes durant cette période. Les femmes se libèrent du corset. Des artistes comme Marie Laurencin, Sonia Delaunay, Jacqueline Marval ou encore Tamara de Lempicka participent pleinement aux avant-gardes. Symbole d'émancipation féminine, la silhouette de la garçonne est immortalisée par Victor Margueritte en 1922, incarnée par Joséphine Baker qui s'inscrit par ailleurs dans un mouvement de métissage croissant au sein de la société française. Des bas-fonds interlopes aux cercles mondains les plus huppés, des personnalités telles que Max Jacob ou Gertrude Stein jettent des ponts. Venant du monde entier : Europe de l'Est, Brésil, États-Unis, Russie, les artistes comme les touristes font plus que jamais de Paris la " capitale du monde ".
A Savoir :
Prévoir l'entrée à régler à la guide sur place soit 15Euros
La distribution du spectacle ✨
Auteur(s) :
loetitia mathou
Artiste(s) :
loetitia mathou
Exposition Le Paris de la modernité, 1905-1925, les avis spectateurs
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À propos de Exposition Le Paris de la modernité, 1905-1925
L’événement Exposition Le Paris de la modernité, 1905-1925 de type Musées / Expos, organisé ici : Petit Palais -
Paris, n'est plus disponible à la vente.
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