
Avec Hannaka (photographie), Nadine Spinoza (dessin), Adrien Rebaudo (photographie), David (peinture) et Elisabeth Cosimi (projection vidéo.
Exposition en partenariat avec Amnesty International.
Hannaka : " Exil "
C'est un moment passé avec un homme et son histoire.
C'est ressentir avec lui, à travers ces photos, son errance, ses questionnements, sa fatigue, ses espoirs.
Chaque photo est à tirage unique.
Acquérir une de ces photos, c'est partager, avec d'autres, une petite partie de l'histoire de cet homme.
C'est être avec lui, écouter sa tourmente, le comprendre...
C'est l'emmener chez soi...
C'est se lier à lui, c'est se lier aux autres, c'est se lier au monde...
Pour ne pas oublier...
L'installation :
Quarante-huit photos suivant un homme dans son exil.
Un trait rouge, comme le sang dans nos veines, comme la volonté de vivre, comme la mémoire de nos racines...
Le texte d'Atiq Rahimi, comme la pensée de cet homme qui accompagne chacun de ses pas.
Nadine Spinoza
Depuis le début j'ai cette certitude profonde
Ils m'ont oublié à la station service
Ils vont s'en rendre compte
Ils vont venir me chercher.
Depuis le temps que ça dure.
Un stage de survie en milieu hostile
voilà ce qu'a été ma vie.
Je ne me suis pas ennuyé.
J'ai vécu.
Ici, sur Terre, c'est comme un hôpital psychiatrique à ciel ouvert.
J'ai prévu de m'échapper.
Nous serons plusieurs
A nous sauver
Cette nuit là.
C'est pour bientôt.
J'étais dans la plus profonde nuit
Seule
J'ai enfin compris
Une chose une seule
Personne ne va venir.
Personne.
Personne pour venir me chercher
Personne pour ouvrir
Les barreaux de la cage.
Il va falloir se débrouiller seuls.
Faire avec ce qu'on a.
Ensemble de préférence.
Et vite.
Il y a urgence.
Adrien Rebaudo
Du 13 juin au 30 septembre 2015, les bénévoles italiens ou français se sont relayés auprès de migrants en transit, à la frontière franco-italienne, entre Vintimille et Menton.
Le 13 juin, c'est le jour où la frontière entre les deux Etats, membres de l'Espace Schengen, a été rétablie.
Le 30 septembre, c'est le jour où, dans le cadre d'une opération judiciaire menée par le parquet d'Imperia (Italie), les forces de police italiennes sont intervenues, à l'aube, pour déloger les migrants.
Entre-temps, la solidarité, l'échange et le partage ont enrichi migrants et bénévoles. Les premiers se sont reposés d'un long voyage en quête d'une vie meilleure. Les seconds les ont soutenus, émus par les parcours chaotiques d'hommes venus de si loin.
Texte de Sophie Ughetto
David (représentant d'Amnesty International)
Hélas, de tout temps, les hommes ont préféré les murs aux ponts.
Naguère les frontières étaient destinées à empêcher la sortie ; à présent c'est plutôt l'entrée.
Ce délire obsidional est probablement dû à la mondialisation des échanges et aux peurs qu'elle génère.
Rappeler à chacun et à tous ce que l'étranger nous apporte ; y compris économiquement.
Lutter contre le racisme et la xénophobie ; contre les mensonges du genre " Nous sommes envahis ".
L'humain est considéré comme tel, jamais pour son origine.
Le plus beau des voyages conduit l'un vers l'autre.
JLF (David)
Elisabeth Cosimi
Élisabeth Cosimi est née à Marseille en 1976.
Photographe autodidacte et indépendante depuis 2005, elle s'intéresse aux personnes vivant en marge de la société et concentre l'essentiel de son travail sur la vie des migrants en Europe.
En 2014 Elisabeth Cosimi revient s'installer dans les Alpes Maritimes.
Elle redémarre alors sa carrière de photographe suite à une pause de 4 ans due à la naissance de son fils Shahin.
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Pour tout public
Langue : Français
C'est un moment passé avec un homme et son histoire.
C'est ressentir avec lui, à travers ces photos, son errance, ses questionnements, sa fatigue, ses espoirs.
Chaque photo est à tirage unique.
Acquérir une de ces photos, c'est partager, avec d'autres, une petite partie de l'histoire de cet homme.
C'est être avec lui, écouter sa tourmente, le comprendre...
C'est l'emmener chez soi...
C'est se lier à lui, c'est se lier aux autres, c'est se lier au monde...
Pour ne pas oublier...
L'installation :
Quarante-huit photos suivant un homme dans son exil.
Un trait rouge, comme le sang dans nos veines, comme la volonté de vivre, comme la mémoire de nos racines...
Le texte d'Atiq Rahimi, comme la pensée de cet homme qui accompagne chacun de ses pas.
Depuis le début j'ai cette certitude profonde
Ils m'ont oublié à la station service
Ils vont s'en rendre compte
Ils vont venir me chercher.
Depuis le temps que ça dure.
Un stage de survie en milieu hostile
voilà ce qu'a été ma vie.
Je ne me suis pas ennuyé.
J'ai vécu.
Ici, sur Terre, c'est comme un hôpital psychiatrique à ciel ouvert.
J'ai prévu de m'échapper.
Nous serons plusieurs
A nous sauver
Cette nuit là.
C'est pour bientôt.
J'étais dans la plus profonde nuit
Seule
J'ai enfin compris
Une chose une seule
Personne ne va venir.
Personne.
Personne pour venir me chercher
Personne pour ouvrir
Les barreaux de la cage.
Il va falloir se débrouiller seuls.
Faire avec ce qu'on a.
Ensemble de préférence.
Et vite.
Il y a urgence.
Du 13 juin au 30 septembre 2015, les bénévoles italiens ou français se sont relayés auprès de migrants en transit, à la frontière franco-italienne, entre Vintimille et Menton.
Le 13 juin, c'est le jour où la frontière entre les deux Etats, membres de l'Espace Schengen, a été rétablie.
Le 30 septembre, c'est le jour où, dans le cadre d'une opération judiciaire menée par le parquet d'Imperia (Italie), les forces de police italiennes sont intervenues, à l'aube, pour déloger les migrants.
Entre-temps, la solidarité, l'échange et le partage ont enrichi migrants et bénévoles. Les premiers se sont reposés d'un long voyage en quête d'une vie meilleure. Les seconds les ont soutenus, émus par les parcours chaotiques d'hommes venus de si loin.
Texte de Sophie Ughetto
Hélas, de tout temps, les hommes ont préféré les murs aux ponts.
Naguère les frontières étaient destinées à empêcher la sortie ; à présent c'est plutôt l'entrée.
Ce délire obsidional est probablement dû à la mondialisation des échanges et aux peurs qu'elle génère.
Rappeler à chacun et à tous ce que l'étranger nous apporte ; y compris économiquement.
Lutter contre le racisme et la xénophobie ; contre les mensonges du genre " Nous sommes envahis ".
L'humain est considéré comme tel, jamais pour son origine.
Le plus beau des voyages conduit l'un vers l'autre.
JLF (David)
Élisabeth Cosimi est née à Marseille en 1976.
Photographe autodidacte et indépendante depuis 2005, elle s'intéresse aux personnes vivant en marge de la société et concentre l'essentiel de son travail sur la vie des migrants en Europe.
En 2014 Elisabeth Cosimi revient s'installer dans les Alpes Maritimes.
Elle redémarre alors sa carrière de photographe suite à une pause de 4 ans due à la naissance de son fils Shahin.
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