
Personne ne se méfie de Gloria. Elle mène sa vie en collant aux heures. Ses journées se ressemblent faites d'horaires et d'obligations inamovibles.
Ça commence par la routine habituelle : réveiller José, son mec, à coups d'insultes, se préparer, enfiler ses talons, rouler sa cigarette, jeter la poubelle, brancher ses écouteurs, partir au travail à pied, en regardant l'heure sur son portable.
Gloria tousse, vérifie sa tenue, suit le rythme de la musique et avance. De toute façon, elle est pressée. Donc elle s'en fout. Elle marche, en direction de chez Paule, la vieille femme dont elle s'occupe de nettoyer la merde. Elle n'a pas le temps, si ce n'est pour les coups de fils réguliers qu'elle adresse à Rita, sa meilleure amie à la vie à la mort.
La pièce raconte ce jour où, sans raison apparente, en sortant de chez elle, il fait nuit. Les choses se passent dans le même ordre que tous les jours, dans le même sens que tous les jours et dans le même silence que tous les jours. Mais ce jour-là, la mécanique de l'ordinaire s'enraye. L'irréparable se produit. Accidentel ou non, cet évènement fait basculer Gloria dans une mouvement de destruction incendiaire. S'ensuit une furieuse mise en mouvement, dans laquelle ses pas martèlent le bitume, et où personne ne pourra se mettre en travers de sa route, ni faire obstacle à sa trajectoire nouvelle.
Gloria plonge, s'affranchit, sans filet et sans regarder en arrière. Un saut dans le vide qui l'amènera à ce grand final hollywoodien.
Et pour retracer l'histoire, il y a Rita qui va revenir pas à pas dans la routine, démêlant, détricotant, faisant ressurgir les êtres, les lieux et les actions pour tenter de comprendre cette journée impossible à résumer. Alors il faut reprendre du début, du tout début. Ça commence par un réveil qui sonne à 5h30. José ne l'entend pas. Gloria ouvre les yeux, tend le bras droit, attrape tabac, feuilles, filtres sur la table de nuit. Elle s'en roule une. Elle se la grille. Soupir de soulagement.
Gloria Gloria raconte vingt-quatre heures d'une émancipation qui émerge, chaotique et furieuse. Une sortie de route par l'excès, le désir et le feu.
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Pour tout public,
Langue : Français
Gloria tousse, vérifie sa tenue, suit le rythme de la musique et avance. De toute façon, elle est pressée. Donc elle s'en fout. Elle marche, en direction de chez Paule, la vieille femme dont elle s'occupe de nettoyer la merde. Elle n'a pas le temps, si ce n'est pour les coups de fils réguliers qu'elle adresse à Rita, sa meilleure amie à la vie à la mort.
La pièce raconte ce jour où, sans raison apparente, en sortant de chez elle, il fait nuit. Les choses se passent dans le même ordre que tous les jours, dans le même sens que tous les jours et dans le même silence que tous les jours. Mais ce jour-là, la mécanique de l'ordinaire s'enraye. L'irréparable se produit. Accidentel ou non, cet évènement fait basculer Gloria dans une mouvement de destruction incendiaire. S'ensuit une furieuse mise en mouvement, dans laquelle ses pas martèlent le bitume, et où personne ne pourra se mettre en travers de sa route, ni faire obstacle à sa trajectoire nouvelle.
Gloria plonge, s'affranchit, sans filet et sans regarder en arrière. Un saut dans le vide qui l'amènera à ce grand final hollywoodien.
Et pour retracer l'histoire, il y a Rita qui va revenir pas à pas dans la routine, démêlant, détricotant, faisant ressurgir les êtres, les lieux et les actions pour tenter de comprendre cette journée impossible à résumer. Alors il faut reprendre du début, du tout début. Ça commence par un réveil qui sonne à 5h30. José ne l'entend pas. Gloria ouvre les yeux, tend le bras droit, attrape tabac, feuilles, filtres sur la table de nuit. Elle s'en roule une. Elle se la grille. Soupir de soulagement.
Gloria Gloria raconte vingt-quatre heures d'une émancipation qui émerge, chaotique et furieuse. Une sortie de route par l'excès, le désir et le feu.
La distribution du spectacle ✨
Auteur(s) :
Marcos Caramés-Blanco
Mise en scène :
Sarah Delaby-Rochette
Gloria Gloria, les avis spectateurs
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À propos de Gloria Gloria
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