Affiche de Gomidas

Gomidas

1 h 35 min
La Chapelle des Italiens
Théâtre
Gomidas
1 h 35 min
La Chapelle des Italiens
Théâtre

Voyage musical avec Gomidas en Arménie, France et Turquie

La vie tragique de Gomidas, ayant marqué profondément la culture arménienne, anatolienne et mondiale, s'est achevée à Paris. Il entraîne le public dans un voyage extraordinaire à travers sa conversation avec un mouton imaginaire que lui a légué son ami de l'hôpital psychiatrique où il a passé les 18 dernières années de sa vie dans un silence absolu avec des intellectuels arméniens après le génocide et l'exil de 1915.

"En écoutant les chansons j'ai vu les histoires, dans chaque histoire, je me suis retrouvé. A chaque mélodie que j'ai entendue, je suis devenu une école pour moi-même. Chaque arbre avait un nom et chaque homme une chanson".

Musicologue, compositeur, chef de chorale et prêtre, Gomidas a laissé un héritage profond sur la culture arménienne, anatolienne et mondiale.
Lire la suite Pour tout public, Langue : Français

Gomidas, les avis spectateurs

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  • Gomidas le génie foudroyé

    Avec Aram Khatchatourian (Cf. "La Danse du Sabre", extraite de la suite de ballet Gayaneh), Gomidas (Soghomon Komitas pour l'état civil de sa région d'origine) est sans conteste un des compositeurs arméniens parmi les plus célèbres et prolixes. On lui doit des compilations et des compositions de plus de 1200 oeuvres issues de chants et de musiques aux sources multiples : traditions arménienne, turque, kurde, emprunts à la musique européenne (Debussy dira qu'il a été pour lui une source d'inspiration). Le voyage auquel nous convient Ahmed Sami Özbudak, l'auteur de ce bijou théâtral, et Fehmi Karaarslan, le comédien, est porteur d'un message qui ne se limite pas à être seulement artistique. Le choc visuel ressenti au 1er regard, tant le comédien a pris les traits du compositeur, se prolonge par le flux des émotions suscitées par des dialogue avec un mouton, avec les arbres et les personnages de ses souvenirs : "Vous les humains, je vous parle mais vous ne m'entendez pas". Comment ne pas penser à Saint Exupéry et à Saint François d'Assise ? Après une enfance cosmopolite, fraternelle et sans barrières ethniques, "Gomidas", tombé dans la musique tout petit, verra son destin basculer avec le fatidique 24 avril 1915, date du début du génocide arménien. Le texte de Ahmed Sami Ôzbudak et le jeu de Fehmi Karaarslan donnent à cette poignante biographie vivante une dimension de poésie épique digne de Nâzim Hikmet. C'est d'autant plis courageux que le régime turc oppose un déni farouche à l'épisode sanglant qui a frappé la communauté arménienne d'Anatolie. La voix vibrante de baryton-martin de sa véritable incarnation sur scène est émouvante au plus haut point, surtout lorsqu'il chante en arménien ou l'appel à la prière musulmane. Le récit est ponctué "d'apparitions" du Choeur Arménien de Marseille qui surlignent la narration à la manière d'un coryphée. Ces chants liturgiques agissent comme une chambre d'écho au récit vibrant porté par l'immense talent du comédien et chanteur. Gomidas est mort fou, à l´hôpital de Ville-Evrard après 18 années de mutisme. Étranges coïncidences : le même hôpital où ont également séjourné Antonin Artaud et Camille Claudel... Trois génies broyés par la folie. Consécutive chez Artaud à une forme de syphilis génétique, à l'amour bafoué pour Camille Claudel, au traumatisme du génocide arménien pour Gomidas. Celui-ci nous lègue une oeuvre à la dimension universelle. Et quelle belle symbolique en ces temps belliqueux autour des enclaves territoriales que de voir célébrer un compositeur arménien par une équipe plurinationale animée par une fraternité admirable entre turcs, arméniens, kurdes, et franco-italiens ! Laissons le mot de la fin à Gomidas : "La musique arménienne est comme une boite à musique. Chaque fois que je l'ouvre, j'entends quelque chose de nouveau" Un immense bravo et un immense merci pour cette leçon d'humanité à la compagnie TeatrINO, à Fehmi Karaarslan sur scène, à Sami Özbudak à l'écriture et à la mise en scène, à Ersin Umut Güler, Garik Kiurkchian, Hagop Mmigonyan à la collaboration artistique, à Emre Sancer à la régie et à Virgile Mangiavillano à la production-diffusion. "GOMIDAS" La Chapelle des Italiens 20 h 20, relâche le 16 juillet

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    Publié le 12/07/2024
  • Envoûtant

    Wahou, un moment de fou, le comédienne est exceptionnel, il passe par toutes les émotions, une chorale arménienne l'accompagnait dans cette Chapelle des italiens, c'était émouvant.

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    Publié le 09/07/2024

Gomidas, les avis presse

Arte
Très beau spectacle joué à Erevan en Arménie

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