La chair est triste hélas

La pièce 'La chair est triste hélas', inspirée du livre du même nom d'Ovidie, aborde des thèmes féministes avec pertinence. Bien que je ne partage pas toutes les opinions d'Ovidie, j'ai aimé l'interprétation d' Anna Mouglalis sur scène offrant aux spectateurs un monologue puissant et pertinent. Ovidie critique un système conçu pour les hommes et les hétérosexuels, où la femme est souvent réduite à un objet de consommation pour la sexualité masculine. En fin de compte, cette œuvre m'a semblé forte, même si elle présente certaines imperfections.

Le texte d’Ovidie, déjà riche de sens, trouve une résonance nouvelle grâce à l'interprétation juste et bouleversante d'Anna Mouglalis. La mise en scène, sobre mais d’une efficacité redoutable, rythme le récit et en souligne chaque intensité. Un grand bravo !

Adapté du texte d’Ovidie, La chair est triste hélas est bien plus qu’un seule-en-scène : c’est une plongée percutante dans les injonctions qui pèsent sur la sexualité féminine. La plume de l’autrice, incisive et pleine d’humour, frappe autant qu’elle fait réfléchir. Sur scène, Anna Mouglalis impressionne. Sa voix grave, son aura et sa présence donnent une intensité rare à chaque mot. Elle ne joue pas seulement le texte : elle l’incarne, elle le fait vibrer. La mise en scène, volontairement sobre, met en lumière l’essentiel — le propos et la performance — sans détour inutile. Un spectacle qui bouscule, interroge et marque durablement. Exactement ce qu’on attend d’une sortie au théâtre.