Huis clos

Vu cet été. J'en garde le souvenir d'un moment de grande intensité. J'ai passé le spectacle en apnée, redécouvrant un pièce très riche et interprétée de manière très juste (mention spéciale à Agathe Alexis).

C'est la première fois que je vais voir une représentation de cette pièce culte. J'avais peur que certains passages soient ennuyeux, mais les acteurs savent conserver humour et vivacité tout au long de la pièce.

Très bonne soirée en compagnie de Jean-Paul Sartre! Les acteurs sont excellents, dynamiques et drôles.

Très bonne interprètation d'Agathe Alexis dans ce huis clos.Avec cette pièce, on sait ce qu'est l'enfer.

très bonne pièce bonne performances des 2 actrices mais trop irrégulier pour l'acteur principal c'est dommage

La pièce est revisitee avec sobriété et un excellent jeu des comédiens A recommander

Ils sont 3 protagonistes, enfermés pour l'éternité... Inès (très bon jeu d'Agathe Alexis, stupéfiante de perversité, de cruauté, de clairvoyance) qui malmène -avec art- les deux autres pour les obliger à reconnaître leurs actes -atroces- et à les assumer: la superficielle, égoïste Estelle(magnifique Valérie Dablement en infanticide coquette)et Garcin,le héros d'une existence lâche à la recherche de réconfort moral et encore trop dépendant du jugement des autres(excellent Bruno Boulzaguet). Redécouvrir ce texte de Sartre est un plaisir. Un texte, encore bien vivant et très accessible, invite à méditer sur le présent. Vous ne regretterez pas de vous rendre au Lucernaire.

Nous avons pour les plus âgés re découvert Sartre et pour le plus jeune (16 ans) découvert. Ce sont des sujets sérieux qui sont abordés ce soir, avec délicatesse et intensité chez les comédiens,nos échanges seront riches alors que nous quitterons le théâtre, LN

de 16 à 50 ans la mise en scène a plus aà tous le monde. La disposition des spectatateur résonnait àvec ce Huis Clos.

HUIS CLOS, mise en scène d'Agathe Alexis et Alain Alexis Barsacq, à l'Atalante. C'est la pièce de jean-Paul Sartre la plus montée (quatre versions à Paris en un peu plus d'un an), car elle nous parle redoutablement. Elle nous dit que nous sommes nos actes, que nous sommes ce que les autres voient ; " l'enfer c'est les autres ", cela signifie que nous nous mettons nous-mêmes en enfer à travers ce que nous donnons à voir de nous à autrui. Afin de mieux souligner cet aspect fondamental de l'oeuvre, il a été choisi à l'Atalante de la jouer au milieu des spectateurs, en " bi-frontal ", et avec des objets inquiétants (d'ailleurs fort bien venus) : des sièges bizarrement déformés et un bronze fascinant qui soulignent l'inquiétude existentielle des protagonistes. C'est très bien joué, et, paradoxalement, malgré leurs fautes tragiques, on ressent de la sympathie pour ces trois personnages qui, il faut le craindre, nous ressemblent terriblement, quelque part...