Une conférence gesticulée ou spectacle politique qui vient questionner notre histoire et notre héritage colonial.
Trois quarts algérienne, un quart française. Algérienne de sang, française de sol. Pas tout à fait française, pas vraiment algérienne. Pour les descendants d'Algérien·nes, il y a comme une zone d'ombre : une histoire coloniale mise sous silence, une guerre faite " d'événements ", des représentations racistes et des inégalités qui perdurent. Intégrée par l'école républicaine, bercée par le mythe national, j'ai joué le jeu de l'intégration. J'ai appris à me fondre, à taire, à oublier. À m'assimiler. Mais ce que l'intégration exige, elle le prend au prix d'un effacement.
Je reviens aujourd'hui sur les traces de mon histoire. Je remonte les fils, je collecte les indices, je recompose le récit, reforme le puzzle de notre histoire commune, pour faire apparaître les angles morts et faire émerger une mémoire à la hauteur de nos héritages.
Une mémoire vivante. Politique. Décoloniale.
La distribution du spectacle ✨
J'aurais dû m'appeler Aïcha (ou l'identité française en question), les avis spectateurs
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