
Cinq femmes et un jeune homme revenu de tout de "ses guerres et ses batailles" Elles le soignent et le protègent.
Création Festival Off d'Avignon 2011
avec le soutien d'Arcadi dans le cadre des Plateaux Solidaires.
" Elles vont se déchirer, danser leurs danses, chercher l'amour, vouloir qu'il leur parle... elles ne veulent pas comprendre, elles nous détruiront la vie... essayer d'obtenir je ne sais quelle vérité... Elles sont terrorisées par le sacrifice. " Elles ressassent leur légende patiemment construite."
Passer à côté de sa vie, n'attendant rien sinon le retour d'un fils, d'un frère, d'un chef de clan, n'est-ce pas reproduire les mécanismes d'une tradition patriarcale dont les conséquences ne sont que la perdition de l'altérité et de la liberté ?
C'est la question que nous nous sommes posée à travers ce texte bouleversant qui est à l'image de cette phrase de Cioran : " rater sa vie c'est accéder à la poésie sans le support du talent ".
Ces femmes, en dessinant les contours de leur propre cachot et de leur incapacité à aimer, révèlent la violence de l'amour lorsqu'il est perverti par des enjeux de pouvoir sur l'autre. Car si elles ont perdu leur vie à l'attendre " celui-là, le jeune frère ", elles ont également sclérosé sa vie, n'imaginant, ne voulant pas imaginer, pour lui, autre chose que leurs projections auxquelles il devait répondre.
Ce texte de Jean-Luc Lagarce est porteur d'une beauté dans laquelle Catherine Decastel a fouillé afin d'en extirper l'obscurité, la pénombre et le véritable visage de ses protagonistes qui pourraient être chacun de nous. Chacune, tour à tour, soumise et insoumise face à leur propre système.
La violence, le silence complice, le non-dit, l'abandon de révolte et enfin la légende que ces femmes ont construite fait jaillir sur la scène un langage où les corps comme les mots s'entremêlent pour laisser place aux derniers sursauts de la vie, " les comptes et les bilans " que l'on se jette au visage.
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Pour tout public
Langue : Français
" Elles vont se déchirer, danser leurs danses, chercher l'amour, vouloir qu'il leur parle... elles ne veulent pas comprendre, elles nous détruiront la vie... essayer d'obtenir je ne sais quelle vérité... Elles sont terrorisées par le sacrifice. " Elles ressassent leur légende patiemment construite."
Passer à côté de sa vie, n'attendant rien sinon le retour d'un fils, d'un frère, d'un chef de clan, n'est-ce pas reproduire les mécanismes d'une tradition patriarcale dont les conséquences ne sont que la perdition de l'altérité et de la liberté ?
C'est la question que nous nous sommes posée à travers ce texte bouleversant qui est à l'image de cette phrase de Cioran : " rater sa vie c'est accéder à la poésie sans le support du talent ".
Ces femmes, en dessinant les contours de leur propre cachot et de leur incapacité à aimer, révèlent la violence de l'amour lorsqu'il est perverti par des enjeux de pouvoir sur l'autre. Car si elles ont perdu leur vie à l'attendre " celui-là, le jeune frère ", elles ont également sclérosé sa vie, n'imaginant, ne voulant pas imaginer, pour lui, autre chose que leurs projections auxquelles il devait répondre.
Ce texte de Jean-Luc Lagarce est porteur d'une beauté dans laquelle Catherine Decastel a fouillé afin d'en extirper l'obscurité, la pénombre et le véritable visage de ses protagonistes qui pourraient être chacun de nous. Chacune, tour à tour, soumise et insoumise face à leur propre système.
La violence, le silence complice, le non-dit, l'abandon de révolte et enfin la légende que ces femmes ont construite fait jaillir sur la scène un langage où les corps comme les mots s'entremêlent pour laisser place aux derniers sursauts de la vie, " les comptes et les bilans " que l'on se jette au visage.
La distribution du spectacle ✨
Auteur(s) :
Jean-Luc Lagarce
Artiste(s) :
Anaïs Pénélope Boissonnet, Typhaine duch, Maïlis Jeunesse, Grégory Oliver, Florence Wagner
Mise en scène :
Catherine Decastel
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Le lieu
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À propos de J'étais dans ma maison et j'attendais que la pluie vienne
L’événement J'étais dans ma maison et j'attendais que la pluie vienne de type Théâtre contemporain, organisé ici : Espace Roseau -
Avignon, n'est plus disponible à la vente.
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