
Le combat pour la dignité des hommes et des femmes sacrifiée par l'ordre financier et militaire mondial.
Mireille Perrier revient à la Maison des métallos pour y créer une pièce pour quatre acteurs d'après La Haine de l'Occident de Jean Ziegler.
Ici, sur scène, on est en 1994. Les acteurs prêtent leurs corps à Nelson Mandela qui, soulevant avec ses compagnons le peuple des townships, veut affranchir la terre d'Afrique du Sud du partage racial.
Là, en 2007, nous sommes au bord du fleuve Niger qui nourrit les terres d'où sont sorties les grandes civilisations occultées d'Afrique de l'Ouest. Mais les fleurs, les arbres, les oiseaux et les poissons agonisent désormais sous les huiles noires et épaisses dégorgées par les géants de l'industrie pétrolière occidentale.
Les pêcheurs n'ont plus à offrir au monde que le spectacle du désespoir sous les cagoules de la guerre clandestine.
Enfin, en 2006, en Bolivie, nous assistons à la victoire d'un petit peuple agricole natif d'Amérique du Sud qui se rend maître de sa terre et de son destin par-delà cinq siècles de conquêtes et de dominations.
Ils résistent avec force et dignité aux nouvelles volontés financières et militaires et à leurs intimidations.
J'habite une blessure sacrée, titre tiré d'un poème d'Aimé Césaire, raconte la difficulté pour les peuples du monde à dépasser ce désordre injuste et irrationnel, toujours plus entraînés vers le chaos par la frénésie avide de puissants possesseurs. Le cynisme, l'indifférence, l'immoralité habillent désormais toutes les mises en scène de l'histoire inquiétante que nous traversons.
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Pour un public adulte
Langue : Français
Ici, sur scène, on est en 1994. Les acteurs prêtent leurs corps à Nelson Mandela qui, soulevant avec ses compagnons le peuple des townships, veut affranchir la terre d'Afrique du Sud du partage racial.
Là, en 2007, nous sommes au bord du fleuve Niger qui nourrit les terres d'où sont sorties les grandes civilisations occultées d'Afrique de l'Ouest. Mais les fleurs, les arbres, les oiseaux et les poissons agonisent désormais sous les huiles noires et épaisses dégorgées par les géants de l'industrie pétrolière occidentale.
Les pêcheurs n'ont plus à offrir au monde que le spectacle du désespoir sous les cagoules de la guerre clandestine.
Enfin, en 2006, en Bolivie, nous assistons à la victoire d'un petit peuple agricole natif d'Amérique du Sud qui se rend maître de sa terre et de son destin par-delà cinq siècles de conquêtes et de dominations.
Ils résistent avec force et dignité aux nouvelles volontés financières et militaires et à leurs intimidations.
J'habite une blessure sacrée, titre tiré d'un poème d'Aimé Césaire, raconte la difficulté pour les peuples du monde à dépasser ce désordre injuste et irrationnel, toujours plus entraînés vers le chaos par la frénésie avide de puissants possesseurs. Le cynisme, l'indifférence, l'immoralité habillent désormais toutes les mises en scène de l'histoire inquiétante que nous traversons.
La distribution du spectacle ✨
Auteur(s) :
Jean Ziegler
Artiste(s) :
Benjamin Barou-Crossman, Stéphanie Farison, Joël Hounhouénou Lokossou, Mireille Perrier
Mise en scène :
Mireille Perrier
J'habite une blessure sacrée, les avis spectateurs
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Le lieu
J'habite une blessure sacrée, toutes les séances
Aucune date prévue pour le moment
À propos de J'habite une blessure sacrée
L’événement J'habite une blessure sacrée de type Théâtre contemporain, organisé ici : La Maison des Métallos -
Paris, n'est plus disponible à la vente.
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