lecture musicale de textes de Nina Berberova par Judith Magre, lauréate par deux fois du Molière de la meilleure comédienne.
Nina Berberova
Saint Peterbourg 8 août 1901 - Philadelphie le 26 septembre 1993
Née d'un père haut fonctionnaire des finances, " russe européen libéral " et d'une mère à l'esprit victorien qui fut pour elle un contre-modèle, Nina Berberova est très tôt éprise d'indépendance.
Après la révolution d'octobre 1917, elle suit sa famille à Moscou puis à Rostov-sur-le-Don et regagne Petrograd en 1921.
Elle y fréquente des poètes acméistes du cercle de N. Goumilev. C'est là qu'elle rencontre le poète Vladislav Khodassévitch, avec lequel elle émigre en juin 1922 et qu'elle quittera en 1932 : tous deux vivent d'abord dans l'entourage de Gorki.
En avril 1923, ils s'installent à Paris où Nina travaille comme journaliste au quotidien de l'émigration russe, les dernières nouvelles. Elle commence alors une oeuvre romanesque inspirée par l'expérience de l'émigration. Le premier récit paraît en 1928.
Après l'occupation, qu'elle passe dans les environs de Paris, l'écrivaine travaille au quotidien la pensée russe : elle y rédige la page littéraire hebdomadaire... mais l'attitude pro-soviétique de l'intelligentsia parisienne la pousse à émigrer en 1950 aux Etats-Unis.
Après différents petits métiers (et sa naturalisation en 1954 à la suite d'un mariage blanc), Nina Berberova enseigne la littérature russe à l'université de Yale puis de Princeton, où elle a pris sa retraite en 1971.
Nina Berberova n'a été découverte par le public français qu'en 1985, à la publication de l'accompagnatrice, nouvelle incluse dans le recueil l'allègement du destin, suivie peu à peu par la majeure partie de son oeuvre.
En 1988, elle commence à être publiée dans son pays natal, dans lequel elle est revenue passer deux semaines en 1989 après soixante-sept ans d'un exil difficile mais créateur et sans nostalgie. Elle s'est éteinte à l'âge de 92 ans.
Judith Magre
Etudiante au cours Simon, Judith Magre rencontre Jacques Charon et Sophie Desmarets puis débute dans la compagnie Renaud-Barrault où elle joue judith, la cerisaie et l'orestie.
Elle entre ensuite au fameux théâtre national populaire pour jouer des pièces de Brecht, Euripide, Gorki et Vauthier.
Judith Magre s'illustre ensuite sur les planches et les écrans dans des mises en scènes audacieuses de créateurs contemporains, de Stephen Berkoff à Thomas Bernhard, depuis de nombreuses années. Elle a été lauréate par deux fois du Molière de la meilleure comédienne.
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Pour tout public
Langue : français
Saint Peterbourg 8 août 1901 - Philadelphie le 26 septembre 1993
Née d'un père haut fonctionnaire des finances, " russe européen libéral " et d'une mère à l'esprit victorien qui fut pour elle un contre-modèle, Nina Berberova est très tôt éprise d'indépendance.
Après la révolution d'octobre 1917, elle suit sa famille à Moscou puis à Rostov-sur-le-Don et regagne Petrograd en 1921.
Elle y fréquente des poètes acméistes du cercle de N. Goumilev. C'est là qu'elle rencontre le poète Vladislav Khodassévitch, avec lequel elle émigre en juin 1922 et qu'elle quittera en 1932 : tous deux vivent d'abord dans l'entourage de Gorki.
En avril 1923, ils s'installent à Paris où Nina travaille comme journaliste au quotidien de l'émigration russe, les dernières nouvelles. Elle commence alors une oeuvre romanesque inspirée par l'expérience de l'émigration. Le premier récit paraît en 1928.
Après l'occupation, qu'elle passe dans les environs de Paris, l'écrivaine travaille au quotidien la pensée russe : elle y rédige la page littéraire hebdomadaire... mais l'attitude pro-soviétique de l'intelligentsia parisienne la pousse à émigrer en 1950 aux Etats-Unis.
Après différents petits métiers (et sa naturalisation en 1954 à la suite d'un mariage blanc), Nina Berberova enseigne la littérature russe à l'université de Yale puis de Princeton, où elle a pris sa retraite en 1971.
Nina Berberova n'a été découverte par le public français qu'en 1985, à la publication de l'accompagnatrice, nouvelle incluse dans le recueil l'allègement du destin, suivie peu à peu par la majeure partie de son oeuvre.
En 1988, elle commence à être publiée dans son pays natal, dans lequel elle est revenue passer deux semaines en 1989 après soixante-sept ans d'un exil difficile mais créateur et sans nostalgie. Elle s'est éteinte à l'âge de 92 ans.
Judith Magre
Etudiante au cours Simon, Judith Magre rencontre Jacques Charon et Sophie Desmarets puis débute dans la compagnie Renaud-Barrault où elle joue judith, la cerisaie et l'orestie.
Elle entre ensuite au fameux théâtre national populaire pour jouer des pièces de Brecht, Euripide, Gorki et Vauthier.
Judith Magre s'illustre ensuite sur les planches et les écrans dans des mises en scènes audacieuses de créateurs contemporains, de Stephen Berkoff à Thomas Bernhard, depuis de nombreuses années. Elle a été lauréate par deux fois du Molière de la meilleure comédienne.
La distribution du spectacle ✨
Artiste(s) :
Judith Magre
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Le lieu
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À propos de Judith Magre lit l'Accompagnatrice de Berberova
L’événement Judith Magre lit l'Accompagnatrice de Berberova de type Lecture / Rencontre / Conférence / Masterclass, organisé ici : Mairie du 2ème / Salle des expositions -
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