Avis et critiques : Jules Cesar | Integrale Shakespeare

C'est vrai, la pièce est l'un des plus austères de Shakespeare, une des plus puissantes aussi. Sans être éblouissante, la mise en scène du Nord Ouest ne manque pas d'intérêt. Le metteur en scène a choisi la sobriété, ce qui est judicieux. Il a misé sur de belles lumières. Il a beaucoup coupé, mais en gardant l'essentiel. Les acteurs sont plutôt bons. C'est vrai qu'il y a quelques bizarreries dont on aurait pu se passer. Mais dans l'ensemble c'est plutôt réussi.

Une belle mise en scène, puissante et sobre et qui va à l'essentiel. les acteurs sont excellents.

Une très belle atmosphère, tout en sobriété (on est dans l'esthétique et l'ambiance d'un film noir en noir et blanc). La pièce a subi pas mal de coupures, mais c'est fait de façon adroite et intelligente. Les acteurs sont efficaces. Quelques bizzareries, coquetteries de metteur en scène inspiré, mais on passe par là dessus. C'est un bon spectacle.

J'ai passé un bon moment à redécouvrir cette pièce de Shakespeare. Merci les comédiens pour votre générosité!

D'excellents acteurs, justes et habités, superbement mis en lumière, dans une mise en scène sobre et efficace, pour découvrir ou redécouvrir le texte de Shakespeare. A ne pas louper ! Je recommande vivement.

J'avoue que le texte ne m'a pas emballé, ce qui n'aide pas. Je l'ai découvert à l'occasion de cette intégrale Shakespeare et j'en suis très heureux, mais à l'exception de la tirade bien connue du "Brutus est un homme honorable", Shakespeare ne livre pas ici son meilleur morceau. L'interprétation n'a pas arrangé les choses, c'est rare que je sois déçu au TNO mais ici le coeur n'y était pas : trop de cris, trop de gesticulations inutiles, un texte un peu trop haché par les comédiens. C'est donc une bonne occasion de découvrir l'oeuvre rarement jouée à Paris, mais peut-être pas à privilégier si vous devez choisir entre ce Shakespeare ou un autre !

Au terme de 30 ans de fidélité au théâtre du nord-ouest c'est la première fois que j'y gache ma soirée. Habitué à l'épure des mises en scènes on se retrouve en pleine élucubrations. La chanson de Gainsbourg constitue le sommet ou plutôt l'abîme. Wartin? Un nom de "metteur en scène" à fuir.