Affiche de Karamazov

Karamazov

5 heures
Théâtre Gérard Philipe
Théâtre
Karamazov
5 heures
Théâtre Gérard Philipe
Théâtre

Enquête policière et métaphysique, Les Frères Karamazov dépeint le destin d'une famille éclatée.

Enquête policière et métaphysique, Les Frères Karamazov dépeint le destin d'une famille éclatée et les conflits intérieurs qui poussent l'un de ses membres au parricide. Le passionné Mitia, l'intelligent Ivan et Aliocha, le jeune mystique, sont les fils de Fiodor, vieil homme dépravé qui étale sa bassesse. Smerdiakov, le fils illégitime, nourrit son aigreur et sa fourberie en restant serviteur dans la maison.
Non loin, une autre famille, modeste et honnête, est déchirée par une humiliation. C'est l'angle par lequel Jean Bellorini aborde les grands tourments qui rongent les Karamazov. Comme une cellule pure au centre d'un monde dur, une datcha de verre abrite les proches d'un enfant meurtri, Ilioucha, qui portent les enjeux de la fresque tout entière.

Au fil de ses romans, Fédor Dostoïevski fouille les mouvements complexes, souvent contraires, qui habitent les âmes. Dans Les Frères Karamazov, sa dernière oeuvre publiée en 1879, il rassemble sa conception du monde sous une question immense : celle du sort de l'homme libre, défait d'un dieu qui lui dicterait une règle.

Bien et Mal, injustice et justice, intégrité et corruption sont des thèmes que Jean Bellorini a déjà soulevés en portant à la scène les oeuvres de Victor Hugo, Rabelais, Ferenc Molnár et Bertolt Brecht. Par cette troisième adaptation d'un roman monumental, il sonde plus loin les tensions entre liberté et croyance, entre chemin personnel et inscription au monde, en donnant part égale à la langue, au silence, au chant et à la musique pour tenir le récit.

A Savoir :
Navette retour gratuite tous les soirs vers Paris,les jeudis et samedis à Saint-Denis.

Nommé au Molière du Théâtre public 2017.
Nommé au Molière du metteur en scène d'un spectacle de Théâtre public 2017 pour Jean Bellorini.
Lire la suite Pour tout public Langue : Français

Karamazov, les avis spectateurs

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  • Souffle !

    Fidèle à lui-même, Jean Bellorini nous propose une adaptation du grand roman de Dostoïevski pleine de souffle. Le metteur en scène nous raconte une histoire. Celle-ci est pleine de fureur et de noirceur. Une nouvelle fois, la musique live nous transporte, faisant partie intégrante du spectacle et lui apportant un plus indéniable. Nous sommes pris pendant près de 5 heures, la troupe est au top, comme toujours, et l'on est un peu triste de devoir se quitter...

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    Publié le 16/01/2017
  • Le Grand Sommeil

    Long, long, long,.... Qu'il aurait fallu couper, couper couper... quelques acteurs sont décevants... Dostoïevski assassiné...

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    Publié le 11/02/2017
  • long, trop long ...

    Un très beau spectacle comme sait les réussir Bellorini, mais pourquoi avoir cédé à cette mode des pièces interminables ? Les deux dernières heures s'étirent... et on a hâte d'en finir. Dommage ! D'autant qu'il n'est pas sûr que ce soit la bonne façon de faire venir au théâtre un public plus large.

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    Publié le 23/01/2017
  • Prétentieux

    Le metteur en scène nous étale sa science mais il y a beaucoup d'effets pour rien, des effets faciles. Ceux qui aiment Dostoïevski et sa vie intérieure seront déçus. Les comédiens HURLENT et c'est fatigant. La musique souligne trop ce qu'il faut ressentir (au cas où on ne comprendrait pas que !! ). On peut noter tout de même la prestation de Ivan qui est au dessus du lot. Pour le reste c'est très inégal. Voilà. C'est joli, il y a beaucoup de moyens mais au final c'est vide et prétentieux. C'est Bellorini et les autres (Dostoievski compris) après. On ne comprend pas ce qu'il veut raconter ni pourquoi. Sans intérêt.

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    Publié le 13/01/2017
  • Coloré mais inodore et sans saveur

    Chargé d'effets spéciaux, le spectacle est fait pour nous en mettre plein la vue, en somme pour nous "leurrer", et ça prends tellement de place que, premièrement, le fond est inexistant, or on s'attaque à un monument de Dostoïevski, l'un des plus riches pour sa profondeur de réflexion, et deuxièmement, le spectateur finit par ne plus être berné. Je n'ai pas été émue une seule seconde. On ne peut pas trop l'être vu la quantité d'artifices. Pourtant j'aurais pensé que sortir de 4h30 de Dostoïevski m'aurait invité à quelques réflexions. Il n'en est rien. Les artifices visuels, même s'ils sont réussis, et je dois dire qu'il y a de jolis tableaux, sont trop nombreux et on le sent à partir du moment où il ne sont plus là pour servir l'histoire, mais pour étaler un certain "talent" sans modestie et sans pudeur. J'ai trop senti qu'on m'a servi des choses pour m'impressionner en dépit de tout le reste, et je n'apprécie pas qu'on me prenne pour plus bête que je ne suis. Les effets spéciaux ne me suffisent pas à crier "wouahou". En effet, sous couvert de belles intentions (lire l'interview langue de bois du metteur en scène, distribuée à l'entrée du théâtre), cela ne transpire pas du tout dans le spectacle. D'ailleurs on cerne très vite le schéma "bellorinien" : monologues à rallonge qui se terminent en hurlements sur fond sonore de volume équivalent pour accentuer le moment dramatique, arrivée d'un chant qui n'apporte rien, voire on se demande ce qu'il fait là (notamment pour les Cranberries ou certains moments choraux qui font spectacle d'école), mouvement des wagons-décors parfois injustifiés... Le soit-disant choryphée (ainsi nommé par le metteur en scène), qui n'est autre qu'un narrateur, est déguisé en femme, on se demande pourquoi. La nudité à tout va et sans subtilité c'était innovant en 1997, aujourd'hui ça manque cruellement de finesse. Bref, globalement, c'est joli, mais ça ne sert pas le propos et quand on voit autant de moyens, on se demande si ce n'est pas ce qui a fini par desservir ce spectacle tellement c'est "too much". Le superficiel a pris le pas sur la beauté du texte. C'est triste. J'ajoute que j'ai trouvé l'acteur qui joue Dmitri particulièrement à côté : trop de gestuelle inutile, de tics, jeu un peu faux. Mention particulière pour l'acteur qui apparaît seulement 5 minutes en deuxième partie, avec sa chanson : il aurait pu narrer ainsi tout le spectacle, il le faisait si bien qu'il m'a accrochée. Dommage qu'il ait un si petit rôle car il est très bon !

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    Publié le 09/01/2017

Karamazov, toutes les séances

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