Affiche de La contrebasse

La contrebasse

1 h 40 min
Scène nationale de Sénart : La Rotonde
Théâtre
La contrebasse
1 h 40 min
Scène nationale de Sénart : La Rotonde
Théâtre

Passant par toutes les gammes des passions humaines, le dialogue entre un contrebassiste et son instrument soudainement élevé au rang de personnage y est intense.

Avec ses vingt-cinq ans d'âge qui l'ont bonifié comme le bon vin, La contrebasse de Patrick Süskind – auteur également du célébrissime Le parfum – a accédé, à juste titre, au rang des classiques.

Hubertus Biermann, fantastique comédien à la silhouette dégingandée et au phrasé singulier passant de l'allemand au français et inversement, véritable musicien, clown et même danseur, émeut et fait rire tout à la fois. Un véritable récital que Natascha Rudolf a très finement mis en scène dans un espace volontairement réduit qui donne à l'ensemble un surcroît de densité.

Une note de Natascha Rudolf :
À qui parle cet homme ? La première réponse, évidente, est qu'il parle au public, tel un artiste de cabaret, dans une sorte de conférence sur l'histoire de la contrebasse, conférence qui déraperait très vite. Ou encore, qu'il est fou, parlant aux murs, à un " vous " imaginaire... Nous pensons plutôt à l'animal de zoo, à l'image du gorille en cage... Le gorille nous voit l'observer.

C'est nous qui sommes venus le voir, mais c'est lui qui est chez lui. Il est dans son temps, dans son espace. Il nous tolère, il nous regarde parfois, mais le plus souvent, il nous ignore et fait ce qu'il a à faire, nous rendant ainsi voyeurs parfois, de choses très intimes. À d'autres moments pourtant, il intègre notre présence, réagissant à un bruit, s'arrêtant net pour nous observer et parfois même, il va jusqu'à faire quelque chose " pour " nous. Quelque chose de touchant, de troublant ou de provocant, quelque chose qui est déclenché par notre présence dans son espace. Il fait ce qu'il lui est nécessaire de faire, librement, en suivant sa logique organique.

[...] Dans La Contrebasse, ce qui prime, c'est le flot de paroles d'un homme incapable d'appréhender le reste du monde autrement qu'au travers de la musique. Comment cet homme, pour qui la musique est tout, vit-il avec son instrument [...] ? Comment les frustrations, artistiques et amoureuses, les rêves, les angoisses et l'ego peuvent-ils être entravés, amplifiés ou sublimés par la pratique réelle de la musique ?

Pour questionner ce rapport charnel et concret à la musique, Hubertus Biermann joue de la contrebasse et chante, parfois. Ces respirations musicales sont des véritables espaces de liberté et d'évasion — tant pour le personnage que pour le musicien — qui improvise chaque soir sa musique. "
Lire la suite Pour tout public, Langue : Français

La distribution du spectacle ✨

Auteur(s) : Patrick Süskind
Artiste(s) : Hubertus Biermann
Mise en scène : Natascha Rudolf

La contrebasse, les avis spectateurs

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  • @786600 Vu avec Billet Réduc'
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    8/10

    Belle prestation d'acteur

    Belle performance d'acteur.

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    Publié le 14/06/2009

La contrebasse, les avis presse

Le Monde Il y a 12 ans
Des trois ou quatre versions de cette pièce que nous avons vues, celle-ci [...] n'est pas seulement la meilleure : elle efface tout ce qui a pu être fait déjà. Comment ? Par une double présence, celle d'un fantastique comédien, Hubertus Biermann, Hubertus Biermann et sa contrebasse. Sa vraie contrebasse. Francis Marmande
Télérama Sortir
Sa diction transforme le texte en partition jazzy ; il éructe le texte, il caresse la contrebasse, il en fait sortir de drôles de sons martelés. Son corps se tord, il chante ( très bien ) Schubert. Musicien-clown solitaire et dérisoire. La mise en scène subtile de Natascha Rudolf propose un spectacle sombre et très original. " Sylviane Bernard-Gresh

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