
L'idée de ce spectacle est née du désir de présenter ce " monstre " de la littérature dans sa pensée du quo-tidien, du trivial, de la vie matérielle.
" La soupe au poireau. On croit savoir la faire, elle parait si simple, et trop souvent on la néglige.
Il faut qu'elle cuise entre quinze et vingt minutes et non pas deux heures – toutes les femmes françaises font trop cuire les légumes et les soupes... "
Marguerite Duras et la cuisine, c'est une histoire d'amour et de bonheur partagé.
L'histoire d'un plaisir simple mais intense qui avait une place privilégiée dans le quotidien de sa vie.
Elle aimait faire la cuisine et l'affirmait volontiers, cela lui venait de sa mère. Cuisiner, pour elle, c'était avant tout, une façon de donner de l'amour ; à ses amis notamment, pour qui Marguerite concoctait des plats et inventait des recettes, en silence, seule dans sa grande bâtisse de Neauphle-le-Château.
" A Neauphle, souvent, je faisais la cuisine au début de l'après-midi. Ça se produisait quand les gens n'étaient pas là, qu'ils étaient au travail ou en promenade aux Etangs de Hollande, ou qu'ils dormaient dans les chambres. Alors j'avais à moi tout le rez-de-chaussée de la maison et le parc. C'était à ces moments-là de ma vie que je voyais clairement que je les aimais et que je voulais leur bien. La sorte de silence qui suivait leur départ je l'ai en mémoire.
Rentrer dans ce silence c'était comme rentrer dans la mer. C'était à la fois un bonheur et un état très précis d'abandon à une pensée en devenir, c'était une façon de penser ou de non penser peut-être – ce n'est pas loin – et déjà, d'écrire."
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Pour tout public
Langue : Français
Il faut qu'elle cuise entre quinze et vingt minutes et non pas deux heures – toutes les femmes françaises font trop cuire les légumes et les soupes... "
Marguerite Duras et la cuisine, c'est une histoire d'amour et de bonheur partagé.
L'histoire d'un plaisir simple mais intense qui avait une place privilégiée dans le quotidien de sa vie.
Elle aimait faire la cuisine et l'affirmait volontiers, cela lui venait de sa mère. Cuisiner, pour elle, c'était avant tout, une façon de donner de l'amour ; à ses amis notamment, pour qui Marguerite concoctait des plats et inventait des recettes, en silence, seule dans sa grande bâtisse de Neauphle-le-Château.
" A Neauphle, souvent, je faisais la cuisine au début de l'après-midi. Ça se produisait quand les gens n'étaient pas là, qu'ils étaient au travail ou en promenade aux Etangs de Hollande, ou qu'ils dormaient dans les chambres. Alors j'avais à moi tout le rez-de-chaussée de la maison et le parc. C'était à ces moments-là de ma vie que je voyais clairement que je les aimais et que je voulais leur bien. La sorte de silence qui suivait leur départ je l'ai en mémoire.
Rentrer dans ce silence c'était comme rentrer dans la mer. C'était à la fois un bonheur et un état très précis d'abandon à une pensée en devenir, c'était une façon de penser ou de non penser peut-être – ce n'est pas loin – et déjà, d'écrire."
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À propos de La Cuisine de Marguerite
L’événement La Cuisine de Marguerite de type Autres pieces, organisé ici : Grenier Théâtre -
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