Le baiser et la morsure

voila un spectacle qui sort de l'ordinaire qui pousse la réflexion entre comique et émotion très bons comédiens un spectacle hors du commun mais très agréable on en ressort pas indemne si l'on veut bien lire entre lignes !

Pièce déroutante pour laquelle il nous faut oublier la conception conventionnelle du théâtre.Quatre primates(excellents comédiens) dans une cage forêt qui évoluent,sans une parole,sous nos yeux.La gestuelle et le comportement simiesque est d'un réalisme exigeant et fort bien reproduit.Puis les singes ôtent les masques et adoptent la station verticale,se vêtent et se mettent à parler...excellent jeu des comédiens!Cette pièce nous fait réfléchir sur "l'évolution"de l'espèce humaine et sa supériorité supposée...et son côté dérangeant réveille la bête qui sommeille en nous!

Pour les blasés du théatre "ordinaire" et tous les amoureux du spectacle vivant, cette pièce est une pépite au milieu de notre vaine agitation et nos flots de paroles. J'en profite pour remercier le centre culturel suisse pour l'exigence de qualité de ses spectacles.

Spectacle très prenant, on ne s'ennuie pas une seconde, qui résonne de façon assez profonde. A côté de ça, c'est "contemporain" donc sujet à interprétations. Pas sûre d'avoir tout compris de la 2ème partie...Les comédiens sont excellennts

...fidèle a cette salle, cette programmation est très ambitieuse :! le jeu des comédiens laissent ...songeur (du grognement bestial au drame, en passant par le comique absurde)

La première partie de la pièce est très intéressante. Par le biais d'un travail corporel et des lumières, on y voit l'émergence de l'homme, glissant doucement de l'homo faber à l'homo sapiens. Hélas! la pièce s'éternise en se délitant dans des effets de déplacements et de verbiages. On ne distingue pas le pourquoi précis de cette confusion ; est ce un regret de l'innocence de l'animalité perdue ?... peut-être ? rien n'est moins sûre. Ce qui est certain, dans mon cas, c'est que la dernière demie heure a cassé la magie du spectacle.