24 heures pour délivrer et séduire la femme que l'on désire. Utiliser tous les moyens pour y parvenir. tous. et réussir... Une course insolente où tous les coups sont permis...
Je n'avais jusqu'à présent jamais monté de pure comédie et mon envie de mettre en scène Le Barbier de Séville vient, je dois bien l'avouer, d'une terrible envie de m'amuser. Car Le Barbier est peut-être la pièce du répertoire la plus légère, Beaumarchais l'ayant écrite " par délassement " dans le but de faire fonctionner nos zygomatiques plus que nos neurones.
Si je devais choisir une image pour synthétiser l'intrigue du "Barbier" ce serait celle d'une course, dans laquelle les personnages nous emporteraient sans que ni nous ni eux n'aient vraiment trop le temps de réfléchir.
Une course, dans sa folie et sa vivacité, avec son absence de règles, avec ses dérapages souvent incontrôlés mais dont les personnages se relèvent toujours. Pour arriver à leurs fins, ils utiliseront tous les moyens : le déguisement, l'acrobatie, le mensonge, l'argent...
Comme des enfants, naifs et maladroits, par envie de plaire et de jouer, ils oseront tout, même les tours les plus improbables et les plus ridicules. La seule contrainte que semble s'être fixé Beaumarchais dans son écriture est celle de ne jamais quitter la comédie : aucun des rôles ne tombe dans la mélancolie et même les plus méchants quittent la scène sur une image positive.
Avec une précision d'horloger (il l'était -entre autres- avant de se mettre à l'écriture) Beaumarchais s'amuse à semer des embûches sur la route de ses personnages, à les perdre parfois, mais en maintenant l'ensemble du texte dans une dynamique positive, chacune de leur réplique étant pétrie d'une réelle bonne humeur.
Le rythme de la pièce est pour beaucoup dans cette légèreté : en enlevant un des cinq actes dans la version définitive,en se " mettant en quatre " (l'expression est restée) pour convaincre un public qui avait boudé la première représentation, Beaumarchais a donné un coup d'accélérateur à l'intrigue, précipitant les actions de ses personnages et ne laissant aucune place à l'ennui.
Mais à l'origine de la gaieté du Barbier de Séville, il y a avant tout la joie de Beaumarchais pour qui écrire est un moyen de s'évader et d'oublier ses problèmes.
La rédaction de la pièce date d'une époque de sa vie très chargée. En 1772, il vient de perdre sa femme et son fils, il est dans une situation financière pénible, il court de procès en procès et risque la prison...
A cette habitude du malheur, Beaumarchais semble avoir trouvé dans l'écriture son antidote.
Il prête à Figaro cette joyeuse philosophie : " je me presse de rire de tout de peur d'être obligé d'en pleurer ".
Je veux un spectacle forain, branché sur 100 000 volts, avançant à tambour battant, je veux qu'on y chante et qu'on y danse, qu'on y joue des castagnettes et de l'accordéon.
Un seul cap à maintenir : le bonheur, la joie et la bonne humeur. Un seul cap à maintenir : le bonheur, la joie et la bonne humeur.
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Pour tout public
Langue : français
Si je devais choisir une image pour synthétiser l'intrigue du "Barbier" ce serait celle d'une course, dans laquelle les personnages nous emporteraient sans que ni nous ni eux n'aient vraiment trop le temps de réfléchir.
Une course, dans sa folie et sa vivacité, avec son absence de règles, avec ses dérapages souvent incontrôlés mais dont les personnages se relèvent toujours. Pour arriver à leurs fins, ils utiliseront tous les moyens : le déguisement, l'acrobatie, le mensonge, l'argent...
Comme des enfants, naifs et maladroits, par envie de plaire et de jouer, ils oseront tout, même les tours les plus improbables et les plus ridicules. La seule contrainte que semble s'être fixé Beaumarchais dans son écriture est celle de ne jamais quitter la comédie : aucun des rôles ne tombe dans la mélancolie et même les plus méchants quittent la scène sur une image positive.
Avec une précision d'horloger (il l'était -entre autres- avant de se mettre à l'écriture) Beaumarchais s'amuse à semer des embûches sur la route de ses personnages, à les perdre parfois, mais en maintenant l'ensemble du texte dans une dynamique positive, chacune de leur réplique étant pétrie d'une réelle bonne humeur.
Le rythme de la pièce est pour beaucoup dans cette légèreté : en enlevant un des cinq actes dans la version définitive,en se " mettant en quatre " (l'expression est restée) pour convaincre un public qui avait boudé la première représentation, Beaumarchais a donné un coup d'accélérateur à l'intrigue, précipitant les actions de ses personnages et ne laissant aucune place à l'ennui.
Mais à l'origine de la gaieté du Barbier de Séville, il y a avant tout la joie de Beaumarchais pour qui écrire est un moyen de s'évader et d'oublier ses problèmes.
La rédaction de la pièce date d'une époque de sa vie très chargée. En 1772, il vient de perdre sa femme et son fils, il est dans une situation financière pénible, il court de procès en procès et risque la prison...
A cette habitude du malheur, Beaumarchais semble avoir trouvé dans l'écriture son antidote.
Il prête à Figaro cette joyeuse philosophie : " je me presse de rire de tout de peur d'être obligé d'en pleurer ".
Je veux un spectacle forain, branché sur 100 000 volts, avançant à tambour battant, je veux qu'on y chante et qu'on y danse, qu'on y joue des castagnettes et de l'accordéon.
Un seul cap à maintenir : le bonheur, la joie et la bonne humeur. Un seul cap à maintenir : le bonheur, la joie et la bonne humeur.
La distribution du spectacle ✨
Auteur(s) :
Beaumarchais
Artiste(s) :
Benjamin Boyer, Céline Melloul, Guy Perrot, Daniel San Pedro, Frédéric Norel, Grégory Vouland
Mise en scène :
Ladislas Chollat
Le Barbier de Séville | Vingtième théâtre, les avis spectateurs
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À propos de Le Barbier de Séville | Vingtième théâtre
L’événement Le Barbier de Séville | Vingtième théâtre de type Théâtre classique, organisé ici : Vingtième Théâtre -
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