
Un Cid où le Flamenco et le bruit des ses pas rythmés sur les planches se marient aux rythmes et à la musicalité des alexandrins.
Si certains peuvent s'avérer lassés de voir sans cesse Le Cid aux programmes des théâtres, nous devons reconnaître à cette adaptation de Thomas le Douarec qu'elle ne ressemble à aucune autre.
L'histoire se déroule à Séville ; le héros, Rodrigue, se trouve face à un cruel dilemme puisqu'il doit, pour venger l'honneur de son père, tuer le père de sa bien-aimée, Chimène...
Tout d'abord, la première volonté de Thomas Le Douarec est de recadrer la pièce dans son lieu d'origine, l'Espagne (et plus précisément Séville), enrichie cette dernière des couleurs de l'Andalousie et des tons flamboyants du monde arabe. Ce métissage culturel apporte à cette nouvelle version du Cid un art unique et complexe : le flamenco, ses chants, ses guitares, ses danses violentes et sensuelles. Le texte de Corneille brille de mille feux dans un écrin, aux couleurs de l'Andalousie
Il a également décidé de revenir à la version originale du Cid, celle que le tragédien Corneille avait mis en scène avant de se voir confronté aux normes stérilisantes de son époque. C'est ainsi qu'a l'inverse de la tragédie que nous connaissons tous, Thomas Le Douarec nous propose ici une " Tragi-comédie " où sont privilégiées à l'excès ces deux dimensions tragiques et comiques. Ici on s'armera, on se battra, on s'invectivera, on se déchirera, on rira.
Comme d'autres versions l'avaient déjà décidé auparavant, Le Cid de Thomas Le Douarec fait l'impasse sur le personnage de l'infante. Comment expliquer une telle initiative ? Pour mieux servir l'oeuvre, rendre l'intrigue plus rapide, plus brutale, violent et " andalouse " ! Thomas Le Douarec expliquera également son choix en affirmant qu'ainsi la pièce est plus principalement axée sur les rapports de Rodrigue et Chimène qu'il souhaitait privilégier par dessus tout. On expliquera alors de la même manière, la disparition de trois autres personnages qui sont Léonor, la gouvernante de l'infante, Don Alonse, gentilhomme castillan et un page de l'infante. N'en déplaise aux puristes, ces suppressions ne font que rendre hommage à la modernité de Corneille qui, seulement pour respecter les " bienséances " classiques, a reculé, souvent si artificiellement, son " happy-end " !
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Pour tout public
Langue : Français
L'histoire se déroule à Séville ; le héros, Rodrigue, se trouve face à un cruel dilemme puisqu'il doit, pour venger l'honneur de son père, tuer le père de sa bien-aimée, Chimène...
Tout d'abord, la première volonté de Thomas Le Douarec est de recadrer la pièce dans son lieu d'origine, l'Espagne (et plus précisément Séville), enrichie cette dernière des couleurs de l'Andalousie et des tons flamboyants du monde arabe. Ce métissage culturel apporte à cette nouvelle version du Cid un art unique et complexe : le flamenco, ses chants, ses guitares, ses danses violentes et sensuelles. Le texte de Corneille brille de mille feux dans un écrin, aux couleurs de l'Andalousie
Il a également décidé de revenir à la version originale du Cid, celle que le tragédien Corneille avait mis en scène avant de se voir confronté aux normes stérilisantes de son époque. C'est ainsi qu'a l'inverse de la tragédie que nous connaissons tous, Thomas Le Douarec nous propose ici une " Tragi-comédie " où sont privilégiées à l'excès ces deux dimensions tragiques et comiques. Ici on s'armera, on se battra, on s'invectivera, on se déchirera, on rira.
Comme d'autres versions l'avaient déjà décidé auparavant, Le Cid de Thomas Le Douarec fait l'impasse sur le personnage de l'infante. Comment expliquer une telle initiative ? Pour mieux servir l'oeuvre, rendre l'intrigue plus rapide, plus brutale, violent et " andalouse " ! Thomas Le Douarec expliquera également son choix en affirmant qu'ainsi la pièce est plus principalement axée sur les rapports de Rodrigue et Chimène qu'il souhaitait privilégier par dessus tout. On expliquera alors de la même manière, la disparition de trois autres personnages qui sont Léonor, la gouvernante de l'infante, Don Alonse, gentilhomme castillan et un page de l'infante. N'en déplaise aux puristes, ces suppressions ne font que rendre hommage à la modernité de Corneille qui, seulement pour respecter les " bienséances " classiques, a reculé, souvent si artificiellement, son " happy-end " !
La distribution du spectacle ✨
Artiste(s) :
Olivier Bénard , Jean-Pierre Bernard , Aliocha Itovich , Luis de la Carrasca , Clio Van De Walle , Melinda Sala , Florent Guyot , Jean-Paul Pitolin , Gilles Nicoleau , Marie Parouty , Enrique Santiago , Kuky Santiago
Mise en scène :
Thomas Le Douarec
Le Cid , version Flamenco, les avis spectateurs
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À propos de Le Cid , version Flamenco
L’événement Le Cid , version Flamenco de type Théâtre musical, organisé ici : Théâtre Libre -
Paris, n'est plus disponible à la vente.
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