Le conte de Mère pince

Mettre face à face deux mondes : le conte et la réalité.

Voir les liens, les croisements, les contradictions.

Faire des liens entre les personnages archétypes de l'un (sorcière/marâtre/ogresse) et le caractère cliché de l'autre (patronne/mère/prolétaire). Dans ce spectacle, tout est au service de l'histoire et de ses personnages: notre corps, nos voix, les lumières, les sons, les décors. Sans prendre parti pour un personnage, nous donnons à voir. Nous incarnons Tout. Tout c'est à dire les paysages, les personnages, le temps, l'ambiance, Nous sommes le prisme par lequel transite l'histoire.

Nous sommes les conteuses toutes puissantes. Et les comédiennes dans tout ça ? Nous qui prenons dans notre corps ces personnages très dessinés...

Que reste-t-il de nous ?

Nos narratrices sont nos parts d'humanité qui s'expriment à travers des apartés, des interpellations entre nous et au public.

Conteuses toute puissantes oui, mais... Qui s'embrouillent, qui ne se souviennent plus, qui inventent et qui mettent à distance cette histoire à l'humour grinçant pour en jouir avec le public.