Le Horla

Texte original – Cette adaptation consiste uniquement en quelques rares coupes.
Les mots de Maupassant sont absolument respectés sur scène.
Texte additionnel : "Sidonie" extrait des Triolets fantaisistes de Charles Cros (1842-1888)

Un homme est peu à peu persuadé qu'un être invisible vit près de lui et se nourrit de sa vie pendant son sommeil.
Est-il victime d'hallucinations, devient-il fou, ou bien est-il la première victime d'un être surnaturel ? À travers son journal intime, nous rencontrons cet homme qui paraît sain d'esprit, découvrons les différents phénomènes auxquels il est confronté, suspendus que nous sommes pendant plus d'une heure à son destin, jusqu'à en découvrir l'issue...

Pour adapter à la scène "Le Horla", nouvelle de Guy de Maupassant, seules quelques rares coupes ont été faites dans le texte original par le Théâtre Solaire de Montpellier.
La volonté d'aborder sur un plan d'égalité l'oeuvre littéraire et le pur spectacle a été observée.
Un large public peut ainsi être séduit : les uns plus sensibles à la beauté des mots, alors que d'autres seront plus captivés par le suspense fantastique de cette formidable histoire.
Beaucoup apprécieront les deux. Un soin particulier a été pris à la conception du décor.
L'oeuvre a été placée dans un style Steampunk (Vaporiste en Français), courant essentiellement littéraire, baroque pourrait-on résumer, dont les intrigues se déroulent dans un XIXe siècle fantasmé et très esthétique façon Jules Verne.
L'étonnant fauteuil a été spécialement fabriqué. On note aussi un paravent dont la façade est habillée de la première page manuscrite du Horla par Maupassant, scan du document mis à disposition par la bibliothèque nationale.
Une autre attention a été également donnée à l'envoutante bande son, aux éclairages, au maquillage ainsi qu'aux costumes pour peaufiner l'élégance de cet univers.

Un texte additionnel "Sidonie" extrait des Triolets fantaisistes de Charles Cros, contemporain de Maupassant, a été introduit à un moment de l'histoire où il permet une respiration.
Une pause bienvenue et chantée dans la montée oppressante de l'apparente folie de ce personnage.