
Coup de coeur de la rédaction de Danser (janvier 2007.
Cette chorégraphie figure au palmarès des 10 spectacles qui ont marqué l'année 2006 "C'est minimaliste, et c'est immense" Thomas Hahn "Proposition parfaitement radicale... L'expérience est passionnante..." P. Verrièle "Une empathie qui saisit le spectateur et ne se relâche jamais..." Geneviève Charras, Turbulences Video "C'est dans un même mouvement que la répétition comprend la différence, non pas comme une variante accidentelle et extrinsèque, mais comme son coeur." (Gilles Deleuze, Différence et répétition)
Féminin masculin à l'impersonnel du singulier, semblable et anonyme, une et multitude... Sur un air de notre temps, une chanson entraînante délivre les bribes de son histoire en filigrane. Les mots sont déjà là, étrangers ou assimilés, et affluent sans repos. Elle interroge fébrilement du regard son image dans le public, miroir sans tain... Mais l'image se fige, puis se brouille. Une main au contact de son front vient en délimiter le dedans et les dehors. Et déjà d'autres reflets en surfaces, au sol, balisent ses pas, dans une direction puis une autre. Elle se replie en ressentis, ou s'érige en défis, et se remet en marche pour réunir le bout à bout de ses actions découpées. Dans un temps où réel et différé se confondent, elle lie et délie les frontières d'un espace de représentations... Le présent s'étire et se rétracte en déjà-vus, déjà-vécus ou s'immobilise, s'éternise, et enfin advient.
Différence et assimilation, espace individuel et culture urbaine, rupture et permanence dans le présent, la mémoire, subjectivité et répétition, s'affrontent au devant du regard dans un mouvement perpétuel jusqu'à l'immobilité
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Pour tout public
Langue : Français
Féminin masculin à l'impersonnel du singulier, semblable et anonyme, une et multitude... Sur un air de notre temps, une chanson entraînante délivre les bribes de son histoire en filigrane. Les mots sont déjà là, étrangers ou assimilés, et affluent sans repos. Elle interroge fébrilement du regard son image dans le public, miroir sans tain... Mais l'image se fige, puis se brouille. Une main au contact de son front vient en délimiter le dedans et les dehors. Et déjà d'autres reflets en surfaces, au sol, balisent ses pas, dans une direction puis une autre. Elle se replie en ressentis, ou s'érige en défis, et se remet en marche pour réunir le bout à bout de ses actions découpées. Dans un temps où réel et différé se confondent, elle lie et délie les frontières d'un espace de représentations... Le présent s'étire et se rétracte en déjà-vus, déjà-vécus ou s'immobilise, s'éternise, et enfin advient.
Différence et assimilation, espace individuel et culture urbaine, rupture et permanence dans le présent, la mémoire, subjectivité et répétition, s'affrontent au devant du regard dans un mouvement perpétuel jusqu'à l'immobilité
La distribution du spectacle ✨
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À propos de Le monde septembrisait en octobrisant lentement vers novembre | La guillotine
L’événement Le monde septembrisait en octobrisant lentement vers novembre | La guillotine de type Danse contemporaine, organisé ici : La Guillotine -
Montreuil, n'est plus disponible à la vente.
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