
Reflet d'un temps où la séduction, la vraie, se pratiquait comme un art, une vision du couple émouvante et drôle, d'une modernité déroutante.
Deux histoires de couples. L'un se retrouve pour la dernière fois, tentant de se quitter le plus élégamment possible. L'homme épousera bientôt une jeune fille fortunée qu'il n'aime pas, mariage auquel il renoncerait peut-être si la femme qu'il aime l'empêchait de partir.
À cette rupture " de raison " succède, dans une étonnante symétrie, la tentation déraisonnable de l'escapade adultérine, entre deux êtres que leur mariage respectif ennuie et qui se livrent, le temps d'une soirée, à un badinage porteur de promesses.
Deux histoires, vraiment ? À moins qu'elles ne forment en réalité deux actes d'une même pièce, dont la séduction et la recherche du désir constitueraient le délicieux et dangereux prétexte.
Ces deux pièces oscillent entre humour et mélancolie et si elles nous touchent autant, c'est certainement parce qu'elles sont d'une certaine façon autobiographiques. "Le plaisir de rompre" (1897) fait référence à la rupture de Jules Renard avec une pensionnaire de la Comédie Française. "Le pain de ménage" (1898) questionne le couple marié, aborde les difficultés de résister à la tentation, et serait aussi inspirée de la propre expérience de l'auteur, qui entretenait une relation platonique avec l'épouse de son ami Edmond Rostand.
Ce qui nous intéresse ici n'est cependant pas de faire une enquête précise des faits, de différencier le réel de l'imaginaire. Car l'intérêt est bien de brouiller les pistes. Pour Jules Renard lui-même, la vie et le théâtre sont la même chose. Ces deux pièces sont opposées dans leur dynamique, leur perspective sur l'amour : séparation versus flirt... Et pourtant elles nous racontent une seule histoire.
Elles décryptent le couple, en faisant se confronter avec mordant et justesse deux de ses enjeux, en conflit permanent : la vérité et la représentation.
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Pour tout public,
Langue : Français
Deux histoires, vraiment ? À moins qu'elles ne forment en réalité deux actes d'une même pièce, dont la séduction et la recherche du désir constitueraient le délicieux et dangereux prétexte.
Ces deux pièces oscillent entre humour et mélancolie et si elles nous touchent autant, c'est certainement parce qu'elles sont d'une certaine façon autobiographiques. "Le plaisir de rompre" (1897) fait référence à la rupture de Jules Renard avec une pensionnaire de la Comédie Française. "Le pain de ménage" (1898) questionne le couple marié, aborde les difficultés de résister à la tentation, et serait aussi inspirée de la propre expérience de l'auteur, qui entretenait une relation platonique avec l'épouse de son ami Edmond Rostand.
Ce qui nous intéresse ici n'est cependant pas de faire une enquête précise des faits, de différencier le réel de l'imaginaire. Car l'intérêt est bien de brouiller les pistes. Pour Jules Renard lui-même, la vie et le théâtre sont la même chose. Ces deux pièces sont opposées dans leur dynamique, leur perspective sur l'amour : séparation versus flirt... Et pourtant elles nous racontent une seule histoire.
Elles décryptent le couple, en faisant se confronter avec mordant et justesse deux de ses enjeux, en conflit permanent : la vérité et la représentation.
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Le plaisir de rompre + Le pain de ménage, les avis spectateurs
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À propos de Le plaisir de rompre + Le pain de ménage
L’événement Le plaisir de rompre + Le pain de ménage de type Comédie dramatique, organisé ici : Théâtre de Nesle -
Paris, n'est plus disponible à la vente.
Toujours à la recherche de la sortie idéale ? Voici quelques pistes :
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