Les anges meurent de nos blessures

Bonjour à tous, Dans mes sélections à voir pendant ce Festival, j'avais retenu " Les anges meurent de nos blessures " en référence à l'écrivain Yasmina Khadra dont d'autres livres ont été adaptés au cinéma " Ce que le jour doit à la nuit " par Alexandre Arcady ...ou au théâtre " Les Hirondelles de Kaboul " , " Les Sirènes de Bagdad "... La Photo de l'affiche est réussie, le titre est poétique et le flyer évoque Oran la Belle et " La Peste " du Grand Albert Camus, autres bonnes raisons de me diriger vers le Théâtre des Amants à 12 heures 20. Le théâtre est l'un des lieux permanents d'Avignon. Il a été créé dans une chapelle du 16ème, splendide monument historique. Le spectacle commence : " Je m'appelle Turambo et, à l'aube, on viendra me chercher ", Je ne vous raconte pas l'histoire captivante de l'attachant Turambo, jeune qui utilise son unique talent de boxeur pour échapper à une vie misérable. Je vous laisse découvrir. Vous serez aidé par un fil conducteur bien agréable à suivre, utilisé par l'excellente et subtile mise en scène de René Chéneaux. Les jeux des acteurs : Catherine Le Hénan, Rachid Benbouchta, Jean-Baptiste Siaussat sont palpitants, attrayants, séduisants. Ces artistes sont des grands : Ensemble, ils nous transmettent généreusement les sensations vives causées par la vie de Turambo ... qui est aussi la nôtre ! Emouvant...On est avec lui dans les rue d'Oran. , ( ) " ... jusqu'à ce que le grand sommeil nous soustraie aux désordres de toute chose." Fantastique, c'est fantastique ! Nous sortons, sur Avignon il fait chaud comme à Oran et Turambo n'est plus, mais merci petit ! Ton histoire est si vraie ! Et les spectateurs de se dire " Réussir un aussi beau spectacle avec des petits moyens..." Les acteurs nous rejoignent, ils sont heureux de nos félicitations mais restent discrets, retenus, presque réservés ... Ce sont des très Grands. Vraiment. Vous aussi, allez rencontrer Turambo à la Chapelle des Amants, son âme vous attend. Merci.