Les Mains sales

une vraie piece de theatre un moment d exeption dans ce thriller qui tient en haleine du debut a la fin qui pose les vraies questions sur l engagement politique et ces consequences. Brilante distribution et plaisir de retrouver l Athenee qui a toujours une excellente programmation

Sartre avait un vrai propos, bien transposé par les comédiens et la mise en scène de cette version. Peut-être seulement un peu trop carrée !

très beau texte, très bien interprétée! à voir et revoir..

Une très bonne représentation de la pièce.

Magnifique pièce, admirablement portée par d'excellents comédiens ! La mise en scène est juste tout en restant sobre. Le texte est saisissant et donne à réfléchir sur des problématiques toujours très actuelles. Nous n'avons pas vu passer ces 2h30 et nous allons de ce pas voir l'autre volet du dyptique : Les Justes !

Un théâtre magnifique, pour une pièce très pertinente et des acteurs excellents. Après 5 premières minutes d'une 1ère scène un peu flottante dans le jeu des acteurs, les visages s'ouvrent, les paroles se délient, et c'est un plaisir que d'écouter le personnage principal qui joue excellemment bien. Bravo aussi au personnel du théâtre qui nous a proposé des places "orchestres", restées vides.

Excellente interpretation. Les comédiens sont remarquables, ils jouent parfaitement justes on perçoit grace a eux toutes les ambiguités du texte et des personnages. Le texte de Sartre est parfaitement mis en valeur par la mise en scène intelligente. On ne voit pas le temps passer, on est totalement pris par l'histoire, et on en ressort boulversé . Bref un vrai moment de théatre

Texte d'approche un peu difficile parfois, l'ensemble a été très apprécié par mon épouse et plus surprenant par mes enfants (13 et 15 ans).Les acteurs sont excellents (en particulier l'actrice principale), la mise en scène maintient remarquablement le suspens et l'ambiguité des sentiments. Enfin framboises sur le gâteau ,un très beau théâtre, des ouvreuses sympathiques et une vue tout à fait correcte du 2ème balcon si l'on est de face.

Quelle belle interprétation du texte de Sartre. Les décors simples, mais mobiles, permettent une fluidité de la mise en scène. Cette dernière est simple et respecte bien le texte. La lumière apporte une dimension au spectacle. Le texte est un peu long, mais les acteurs nous font plonger dans ce drame autour de la liberté et la révolution. C'est beau et la fin est pathétique. En conclusion, ce spectacle est un beau vecteur qui nous fait réfléchir sur des véritables problèmes existentiels.

Sur l'histoire, il s'agit d'une affaire de combat politique dans un pays imaginaire après-2ème guerre mondiale. Tout est dans un conflit multiple : * politique d'abord : quelle stratégie ? en phase avec le dogme ? conflit d'hommes ? * humain coté homme : peut-on rester en cohérence avec ses principes ? peut-on vivre avec des écarts par rapport à sa morale ? * humain coté femme : comment concilier son engagement politique et ses amours ? Au final, tout est dans l'art de faire les choses comme "ça peut" et de trouver la justification après, quitte à être sinon cynique au moins hypocrite. A savoir : demander à un homme de tuer en responsable politique de son propre parti pour cause de choix politique divergeant, il n'y arrive pas par son engagement politique mais par jalousie vis à vis de sa femme et prendre fait et cause pour le choix politique qui, de ce fait, ne devient plus divergeant mais la ligne du parti en annonçant que les temps changent et que le responsable politique assassiné était "seulement" en avance sur son temps. C'est "l'art" de ne pas savoir anticiper et, confronté à la réalité, de ne pas reconnaitre ses erreurs mais de les justifier. La mise en scène et l'éclairage sont comme toujours parfaits. L'interprétation est plus contestable car les acteurs parlent trop vite donc récitent plutôt le texte (cela donne un spectacle en 2H30 mais il faudrait 3H pour prendre le temps de dire le texte). Les passages les mieux joués sont ceux emprunts de passion et d'émotion. Spectacle à retenir pour le texte terriblement d'actualité (hors le principe des meurtres).