Longtemps après s'être aimés et déchirés, deux des plus illustres figures du XVIIIème siècle, Mozart et Marie-Antoinette se retrouvent,...
...loin de tout, dans un ailleurs qui tient autant de l'Enfer que d'un zinc moisi du fin fond de l'Ohio.
Commence alors une toute autre partie, celle de deux personnages qui ne savent pas s'ils sont des survivants ou des morts et qui vont tenter d'échapper à leur condition par le jeu, toujours le jeu.
Les Nuits sont avant tout la déclaration d'amour de deux comédiens au théâtre, à ses plus grands auteurs, à ses figures les plus mythiques. Notre approche, qui se veut obsessionnelle et ludique, tente de répondre à deux grandes questions inhérentes au théâtre : celle de la représentation, et celle de l'incarnation, auxquelles nous renvoyons, comme négatif, deux idées, la malédiction et la damnation.
Il nous a donc semblé intéressant de mettre en scène deux grands maudits, Marie-Antoinette, reine de France condamnée par la nécessité historique, et Mozart, dont la mort précoce apparaît métaphoriquement comme un tribut payé à son génie, et de les placer dans le lieu de leur damnation : un enfer indistinct et peu pressé de dire son nom.
La conscience qu'ont les personnages de leur propre condition les amène à convoquer la figure tutélaire d'Oreste, c'est à dire à l'incarnation à la fois d'une malédiction ancestrale (les Atrides), d'une victime des Oracles et du théâtre classique (tous, à toutes les époques, ont écrit sur Oreste : Eschyle, Sophocle, Racine, Voltaire, Sartre, et même Steffen Dörffer...).
Entrelaçant passages de création pure et citations des auteurs aimés, la fable peut se nouer, serpentant entre les destinées des deux amants et le chemin de croix d'Oreste, sans plus d'autre limite que celle de son vertige.
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Pour tout public
Langue : français
Commence alors une toute autre partie, celle de deux personnages qui ne savent pas s'ils sont des survivants ou des morts et qui vont tenter d'échapper à leur condition par le jeu, toujours le jeu.
Les Nuits sont avant tout la déclaration d'amour de deux comédiens au théâtre, à ses plus grands auteurs, à ses figures les plus mythiques. Notre approche, qui se veut obsessionnelle et ludique, tente de répondre à deux grandes questions inhérentes au théâtre : celle de la représentation, et celle de l'incarnation, auxquelles nous renvoyons, comme négatif, deux idées, la malédiction et la damnation.
Il nous a donc semblé intéressant de mettre en scène deux grands maudits, Marie-Antoinette, reine de France condamnée par la nécessité historique, et Mozart, dont la mort précoce apparaît métaphoriquement comme un tribut payé à son génie, et de les placer dans le lieu de leur damnation : un enfer indistinct et peu pressé de dire son nom.
La conscience qu'ont les personnages de leur propre condition les amène à convoquer la figure tutélaire d'Oreste, c'est à dire à l'incarnation à la fois d'une malédiction ancestrale (les Atrides), d'une victime des Oracles et du théâtre classique (tous, à toutes les époques, ont écrit sur Oreste : Eschyle, Sophocle, Racine, Voltaire, Sartre, et même Steffen Dörffer...).
Entrelaçant passages de création pure et citations des auteurs aimés, la fable peut se nouer, serpentant entre les destinées des deux amants et le chemin de croix d'Oreste, sans plus d'autre limite que celle de son vertige.
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