
Dans les Indes Françaises occidentales, au début du 20ième siècle, un soir de fête, une jeune femme noire, Christine, s’affaire. Entre Jean - très beau Métis - qui s’affirme comme un homme de progrès.
Leur maîtresse, Julie, blonde aux yeux bleus, dominatrice et sulfureuse, en proie à une profonde détresse psychologique due à une éducation castratrice, seule de sa caste dans la propriété, ne saura jamais, par cette chaude nuit de St Jean, si elle cherchait l’abjection, l’assouvissement de ses pulsions charnelles, l’amour ou la mort.
Les personnages aux passions exacerbées par le désir de transgression, le racisme latent, la chaleur, l’alcool et la fête seront dans un curieux mélange de conscience et d’inconscience rattrapés par leurs démons et devront après rêves et chimères tenter de réagir selon leurs instincts pour faire le bon ou le mauvais choix.
Le génie de Strindberg est, ici, d’allier, avec une fluidité remarquable, les fondements de toute société hiérarchisée et organisée à la condition de l’homme penseur confronté à ses faiblesses dés lors qu’il lui faut affronter ses instincts. La partie psychanalytique de la pièce devient de plus en plus troublante devant le côté obsessionnel des personnages et leurs troubles psychiatriques.
L’auteur nous livre ici une profonde réflexion sur le poids de l’hérédité dans le devenir et l’épanouissement possible des individus.
Le spectateur va découvrir la dimension politique de la pièce au travers des désirs révolutionnaires et anarchistes d’individus cherchant à briser les conventions sociales tant par besoin inconscient des progrès de l’espèce que par désir de transgression conscient visant à faire exploser tout conservatisme castrateur pour l’individu et donc pour l’humanité entière.
Le sexe et l’amour tiennent une place prépondérante, soit comme élément déclencheur, soit comme moteur à l’action.
Il s’agit de réveiller les terres des individus, endormies par cette boue médiatique si bien manipulée par les dirigeants successifs de nos sociétés, afin de jouir au profit d’une masse volontairement décérébrée des avantages que procure le pouvoir Penser, signifie passer à autre chose, progresser pour soi et pour l’humanité toute entière!
Mademoiselle Julie est un puit de réflexion sur la transgression, l’abolition des différences et des pouvoirs, les obsessions, l’hérédité, la sexualité, la mort, Dieu !
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Pour tout public
Langue : Français
Les personnages aux passions exacerbées par le désir de transgression, le racisme latent, la chaleur, l’alcool et la fête seront dans un curieux mélange de conscience et d’inconscience rattrapés par leurs démons et devront après rêves et chimères tenter de réagir selon leurs instincts pour faire le bon ou le mauvais choix.
Le génie de Strindberg est, ici, d’allier, avec une fluidité remarquable, les fondements de toute société hiérarchisée et organisée à la condition de l’homme penseur confronté à ses faiblesses dés lors qu’il lui faut affronter ses instincts. La partie psychanalytique de la pièce devient de plus en plus troublante devant le côté obsessionnel des personnages et leurs troubles psychiatriques.
L’auteur nous livre ici une profonde réflexion sur le poids de l’hérédité dans le devenir et l’épanouissement possible des individus.
Le spectateur va découvrir la dimension politique de la pièce au travers des désirs révolutionnaires et anarchistes d’individus cherchant à briser les conventions sociales tant par besoin inconscient des progrès de l’espèce que par désir de transgression conscient visant à faire exploser tout conservatisme castrateur pour l’individu et donc pour l’humanité entière.
Le sexe et l’amour tiennent une place prépondérante, soit comme élément déclencheur, soit comme moteur à l’action.
Il s’agit de réveiller les terres des individus, endormies par cette boue médiatique si bien manipulée par les dirigeants successifs de nos sociétés, afin de jouir au profit d’une masse volontairement décérébrée des avantages que procure le pouvoir Penser, signifie passer à autre chose, progresser pour soi et pour l’humanité toute entière!
Mademoiselle Julie est un puit de réflexion sur la transgression, l’abolition des différences et des pouvoirs, les obsessions, l’hérédité, la sexualité, la mort, Dieu !
La distribution du spectacle ✨
Artiste(s) :
Karine Mauran-Dominik Bernard-Ivola Pounembetti
Mise en scène :
Pierre-Marie Carlier
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Le lieu
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À propos de Mademoiselle Julie au theatre daniel sorano
L’événement Mademoiselle Julie au theatre daniel sorano de type Théâtre contemporain, organisé ici : Théâtre Daniel-Sorano -
Vincennes, n'est plus disponible à la vente.
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