Immersion au coeur du Mozambique dont certains ensembles et traditions seront présentés pour la toute première fois en France!
Durant un week-end, la Cité de la musique propose une immersion au coeur du Mozambique dont certains ensembles et traditions seront présentés pour la toute première fois en France.
Des fameux xylophones timbila, entrés au "patrimoine oral et immatériel de l'humanité" de l'Unesco, aux danses des Chopi ou xigubo zulu des jeunes des quartiers de Maputo, découvrez ces chants et danses de la vie qui célèbrent la nature.
Première partie :
Les boucles des flûtes de Pan nyanga et les ponctuations des femmes en forme de yodel s'allient aux pulsations métalliques des sonnailles fixées aux mollets des hommes pour accompagner la danse nsambo.
Le piétinement continu de la terre nourricière évoque un rituel de fertilité, à la fois hommage aux ancêtres et célébration de la nature.
Seconde partie :
Les Chopi, une population d'environ 760 000 personnes, vivent au sud du Mozambique sur des terres fertiles aux récoltes abondantes.
Ils portent la tradition des orchestres de xylophones timbila, menacée de disparition au cours d'une guerre civile qui a ravagé le pays de 1975 à 1992.
Considéré depuis 2005 par l'Unesco comme appartenant au " patrimoine oral et immatériel de l'humanité ", cet art a pu revivre au sein de nombreux festivals. Il s'est transmis notamment grâce à Venancio Mbande, qui en fut le dernier grand maître.
L'orchestre timbila comporte de six à quinze xylophones (mbila) de tailles et de registres variés : le chilandzane pour les parties solistes dans l'aigu, le dibhinda pour l'accompagnement en contrepoint et le chikulu pour la basse.
Chaque mbila comprend un nombre variable de lames, qui peuvent mesurer jusqu'à près d'un mètre de long pour les plus graves.
Elles sont façonnées dans un bois dur, le mwenje, puis posées sur un résonateur en calebasse pourvu d'un mirliton, dont la vibration apporte un timbre nasillard.
Un concert de timbila, appelé ngodo, peut avoir lieu dans le cadre d'une commémoration des ancêtres, d'un mariage ou d'une fête célébrant les récoltes.
Ce sont alors de véritables suites musicales qui accompagnent les danseurs musingi, dont la gestuelle évoque autant la course au combat que d'anciens rites de fertilité.
L'aspect orchestral du xylophone, assez rare en Afrique, ainsi que l'accord équiheptatonique (sept intervalles égaux) utilisé par l'ensemble timbila, ont pu accréditer l'hypothèse historique d'une influence du gamelan indonésien, par le biais de contacts avec des marins venus de Java et de Bali.
En collaboration avec le Ministère de la Culture du Mozambique, l'Association hOUVE, ARPAC et le Centre Culturel Franco-Mozambicain. Avec le soutien de Jean Yves Ollivier, Ivor Ichikowitz (Umoja Foundation) et Robert Gumede.
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Pour tout public
Langue : français
Des fameux xylophones timbila, entrés au "patrimoine oral et immatériel de l'humanité" de l'Unesco, aux danses des Chopi ou xigubo zulu des jeunes des quartiers de Maputo, découvrez ces chants et danses de la vie qui célèbrent la nature.
Première partie :
Les boucles des flûtes de Pan nyanga et les ponctuations des femmes en forme de yodel s'allient aux pulsations métalliques des sonnailles fixées aux mollets des hommes pour accompagner la danse nsambo.
Le piétinement continu de la terre nourricière évoque un rituel de fertilité, à la fois hommage aux ancêtres et célébration de la nature.
Seconde partie :
Les Chopi, une population d'environ 760 000 personnes, vivent au sud du Mozambique sur des terres fertiles aux récoltes abondantes.
Ils portent la tradition des orchestres de xylophones timbila, menacée de disparition au cours d'une guerre civile qui a ravagé le pays de 1975 à 1992.
Considéré depuis 2005 par l'Unesco comme appartenant au " patrimoine oral et immatériel de l'humanité ", cet art a pu revivre au sein de nombreux festivals. Il s'est transmis notamment grâce à Venancio Mbande, qui en fut le dernier grand maître.
L'orchestre timbila comporte de six à quinze xylophones (mbila) de tailles et de registres variés : le chilandzane pour les parties solistes dans l'aigu, le dibhinda pour l'accompagnement en contrepoint et le chikulu pour la basse.
Chaque mbila comprend un nombre variable de lames, qui peuvent mesurer jusqu'à près d'un mètre de long pour les plus graves.
Elles sont façonnées dans un bois dur, le mwenje, puis posées sur un résonateur en calebasse pourvu d'un mirliton, dont la vibration apporte un timbre nasillard.
Un concert de timbila, appelé ngodo, peut avoir lieu dans le cadre d'une commémoration des ancêtres, d'un mariage ou d'une fête célébrant les récoltes.
Ce sont alors de véritables suites musicales qui accompagnent les danseurs musingi, dont la gestuelle évoque autant la course au combat que d'anciens rites de fertilité.
L'aspect orchestral du xylophone, assez rare en Afrique, ainsi que l'accord équiheptatonique (sept intervalles égaux) utilisé par l'ensemble timbila, ont pu accréditer l'hypothèse historique d'une influence du gamelan indonésien, par le biais de contacts avec des marins venus de Java et de Bali.
En collaboration avec le Ministère de la Culture du Mozambique, l'Association hOUVE, ARPAC et le Centre Culturel Franco-Mozambicain. Avec le soutien de Jean Yves Ollivier, Ivor Ichikowitz (Umoja Foundation) et Robert Gumede.
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