
Nijinski ou la dernière danse du dieu bleu
•
1 heure
Théâtre du Soleil - Petite salle - La Cartoucherie
Nijinski ou la dernière danse du dieu bleu
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1 heure
Théâtre du Soleil - Petite salle - La Cartoucherie
Le comédien Arman Saribekyan interprète les paroles du danseur mythique Vaslav Nijinski.
Je suis un fou qui aime l'humanité.
Ma folie c'est l'amour de l'humanité.
Au lendemain de l'Armistice, en janvier 1919, la femme de Nijinski organise un récital de danse à Saint-Moritz dans le salon du très élégant hôtel Survetta, au profit de la Croix Rouge. Vaslav Nijinski doit y danser devant la fine fleur de la haute société viennoise et suisse, et de riches touristes venus voir le plus grand danseur de l'époque.
" Je vais vous montrer comment, nous, les artistes, vivons, aimons, souffrons, comment nous créons nos oeuvres.. " déclare Nijinski devant un public surpris, ahuri, pris de panique et... émerveillé. Tel un animal enragé, si longtemps resté captif, il bondit sur scène, menaçant les spectateurs, mimant les horreurs de la guerre ou les souffrances et les douleurs des soldats.
Spectacle terrifiant et à la fois extraordinaire de beauté. Après quoi, il sera une évidence que le danseur avait perdu les contours de la réalité et commençait à devenir très malade. Le soir même, NIjinsky commence à écrire ses Cahiers, une sorte de journal intime, un texte testamentaire, sa dernière parole avant de sombrer dans les ténèbres et être interné à l'hôpital psychiatrique. Il avait à peine 30 ans.
C'est en ce 19 janvier 1919, le jour du récital, que le spectacle nous transporte. C'est la dernière fois que le Dieu Bleu va danser. Un ultime effort de titan pour mettre de l'ordre et du sens dans son délire visionnaire.
"J'ai envie de pleurer, mais je ne peux pas car mon âme me fait si mal que j'ai peur pour moi. Je suis malade de l'âme. Je suis malade de l'âme et pas d'esprit. Le docteur Frankel ne comprend pas ma maladie. Je sais ce dont j'ai besoin pour retrouver ma santé. Je suis un homme et pas une bête. Je veux danser. Je veux dessiner. Je veux jouer du piano. Je veux écrire des vers. Je veux composer des ballets. Je ne veux pas de la guerre. Je ne veux pas de frontières d'états. Je suis le globe terrestre. Je suis la terre. J'ai une maison partout. Je ne veux rien posséder. Je ne veux pas être riche. Je veux aimer, aimer."
- Nijinski -
Cahiers 1919
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Pour un public adulte,
Langue : Français
Ma folie c'est l'amour de l'humanité.
Au lendemain de l'Armistice, en janvier 1919, la femme de Nijinski organise un récital de danse à Saint-Moritz dans le salon du très élégant hôtel Survetta, au profit de la Croix Rouge. Vaslav Nijinski doit y danser devant la fine fleur de la haute société viennoise et suisse, et de riches touristes venus voir le plus grand danseur de l'époque.
" Je vais vous montrer comment, nous, les artistes, vivons, aimons, souffrons, comment nous créons nos oeuvres.. " déclare Nijinski devant un public surpris, ahuri, pris de panique et... émerveillé. Tel un animal enragé, si longtemps resté captif, il bondit sur scène, menaçant les spectateurs, mimant les horreurs de la guerre ou les souffrances et les douleurs des soldats.
Spectacle terrifiant et à la fois extraordinaire de beauté. Après quoi, il sera une évidence que le danseur avait perdu les contours de la réalité et commençait à devenir très malade. Le soir même, NIjinsky commence à écrire ses Cahiers, une sorte de journal intime, un texte testamentaire, sa dernière parole avant de sombrer dans les ténèbres et être interné à l'hôpital psychiatrique. Il avait à peine 30 ans.
C'est en ce 19 janvier 1919, le jour du récital, que le spectacle nous transporte. C'est la dernière fois que le Dieu Bleu va danser. Un ultime effort de titan pour mettre de l'ordre et du sens dans son délire visionnaire.
"J'ai envie de pleurer, mais je ne peux pas car mon âme me fait si mal que j'ai peur pour moi. Je suis malade de l'âme. Je suis malade de l'âme et pas d'esprit. Le docteur Frankel ne comprend pas ma maladie. Je sais ce dont j'ai besoin pour retrouver ma santé. Je suis un homme et pas une bête. Je veux danser. Je veux dessiner. Je veux jouer du piano. Je veux écrire des vers. Je veux composer des ballets. Je ne veux pas de la guerre. Je ne veux pas de frontières d'états. Je suis le globe terrestre. Je suis la terre. J'ai une maison partout. Je ne veux rien posséder. Je ne veux pas être riche. Je veux aimer, aimer."
- Nijinski -
Cahiers 1919
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À propos de Nijinski ou la dernière danse du dieu bleu
L’événement Nijinski ou la dernière danse du dieu bleu de type Seul(e) en Scène, organisé ici : Théâtre du Soleil - Petite salle - La Cartoucherie -
Paris, n'est plus disponible à la vente.
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