Avis et critiques : Ondine, Ondines

Très joli spectacle, on découvre le conte, très poétique, qui est à l'origine de la pièce Ondine. Mais il y a d'autres contes, de plusieurs régions de France. C'est bien intéressant de découvrir des thématiques communes à des provinces ou des pays si différents. L'ondine est dangereusement séductrice. Et à travers les contes, on passe du sourire à l'émotion. La conteuse est toujours aussi performante, on passe un moment fort agréable. Un vrai bain de pure poésie.

C'est à un vrai moment de poésie que nous convie cette conteuse qu'on a déjà vue et applaudie au TNO. Ici, elle nous emmène dans l'univers des ondines, à travers plusieurs régions. On ne s'ennuie pas un instant. On passe de l'humour à la mélancolie. Il y a beaucoup de charme dans ce spectacle.

C'est toujours un plaisir d'écouter Monique Lancel dire des contes. Après le Chant des Bogatyrs, qui m'avait articulièrement touchée, j'ai beaucoup apprécié Ondine, ondines, différent, plus sobre, plus enlevé, plus délicat. Un vrai moment de plaisir où on se laisse emporter. J'étais comme un enfant qu'on berce. Ce petit théâtre est très charmant et je compte bien aller voir d'autres spectacles, en particulier les pièces de Jean Giraudoux, que je ne connais pas.

C'est un moment fort agréable que nous fait passer Monique Lancel, très bonne conteuse, comme elle le confirme une nouvelle fois. Ces contes et légendes sont fort intéressants et très beaux. J'attends maintenant avec impatience de voir la pièce de Jean Giraudoux ! On peut se laisser bercer comme de (grands) enfants...

J'aime les contes, j'assiste assez souvent à des prestations de ce genre. Le spectacle "Ondine, Ondines" est remarquable, malgré des moyens matériels très réduits et un peu de trac au tout début de la représentation. Très vite j'ai été entraînée dans des univers variés : celui de la Vouivre d'abord (courageux de passer après Marcel Aymé !), puis de contes bretons, pour finir par le conte allemand qui a inspiré Giraudoux. Monique LANCEL, véritable magicienne, donne à voir et à penser, nous ballade en des lieux divers, tous féériques, joue de sa voix, bien sûr, mais aussi de tout son corps. Le spectateur redevient un enfant, suspendu à ses lèvres. Une vraie cure de jouvence et, quand on réalise qu'on a passé plus d'une heure avec cette conteuse, on mesure à quel point le conte, genre parfois déprécié, est encore plus exigeant que le théâtre.