
L'orchestre symphonique Opus13 joue la 8ème symphonie de Dvorak, et le concerto pour violon de Mendelssohn avec le violoniste Mathieu Guignier.
Antonin Dvorak (1841-1904) aimait à se définir comme " un musicien tchèque tout simple ".
Au-delà d'indiquer une fidélité sans concession à sa création en contraste avec les brillantes sollicitations du monde musical international, sa formule suggère aussi que, dans son cas, pour créer, il est nécessaire de posséder un lieu d'ancrage. Il en est ainsi de cette symphonie n°8 qui, de toutes les symphonies de Dvorák, est connue pour être la plus attachée à la terre qui l'a vu naître, la Bohême, la terre tchèque. Composée à l'automne 1889, Dvorak dirige la première à Prague, le 02 février 1890. Elevant des pigeons, passionné de locomotives à vapeur, et homme à l'humour enjoué, Dvorak devient une des figures majeures de la musique romantique.
La tonalité de sol majeur de la 8e symphonie la rend lumineuse. De facture classique, elle contient pourtant de nombreuses innovations. C'est un véritable kaléidoscope d'humeurs, tantôt joyeuses, tantôt mélancoliques, voire tragique (2e mouvement). Une invention constante de mélodies dans une orchestration très soignée, des passages tendres et volontaires, que ce soit dans la rhapsodie, la marche, les fanfares, ou dans une valse... Antonin Dvorak enchaîne l'ensemble avec brio dans une unité cohérente, et livre là une oeuvre éclatante.
Le concerto pour violon n°2 est une des oeuvres les plus jouées du répertoire classique, écrit par un musicien hors-norme qui excella en tous lieux et en toutes disciplines (Mendelssohn était peintre et écrivain de surcroît).
Au 1er mouvement, c'est au solo du violon d'exposer le premier thème, dès la deuxième mesure de l'oeuvre. Ce thème, joué appassionato, est plein de ferveur. Il contraste avec le second thème, joué " tranquillo ". Mendelssohn innove avec l'écriture d'une grande cadence, et il choisit d'enchaîner les mouvements sans coupure. Ainsi le 2e mouvement est amené par une tenue du basson. La ligne mélodique du violon solo, teintée de mélancolie, est aussi d'une grande douceur. Les basses, par leur présence, alternativement legato ou pizzicato dynamisent et rehaussent le chant magnifique du violon. Le troisième mouvement est composé de traits vifs, tournoyants. Il est plus bref et achève ce concerto dans la vivacité, les mélodies connaissent des tempi s'accélérant, ou ralentissant, et le final est propre à galvaniser le public.
La distribution du spectacle ✨
Artiste(s) :
Mathieu Guignier
Mise en scène :
Dominique Spagnolo
Opus 13: Dvorak / Mendelssohn, les avis spectateurs
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Le lieu
Opus 13: Dvorak / Mendelssohn, toutes les séances
Aucune date prévue pour le moment
À propos de Opus 13: Dvorak / Mendelssohn
L’événement Opus 13: Dvorak / Mendelssohn de type Musique classique, organisé ici : Chapelle Saint Nicolas -
Igny, n'est plus disponible à la vente.
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